tag:blogger.com,1999:blog-80650554928901026112024-03-12T22:04:30.275+00:00ProtectiondesplantesSite dédié a la protection phytosanitaire des plantes cultivées et ornementalesalbouc213http://www.blogger.com/profile/01221797869547025905noreply@blogger.comBlogger18125tag:blogger.com,1999:blog-8065055492890102611.post-26638511132931042982008-05-15T20:34:00.000+00:002008-05-15T20:35:05.141+00:00<center><iframe align="center" id="IW_frame_64160" src="http://www.al-mahmoud.net/pro1/mediaFrame/sounds/2652/2863" frameborder="0" allowtransparency="1" scrolling="no" width="330" height="105"></iframe></center>albouc213http://www.blogger.com/profile/01221797869547025905noreply@blogger.com15tag:blogger.com,1999:blog-8065055492890102611.post-22826905524375286342008-05-12T20:51:00.004+00:002008-12-09T21:21:10.135+00:00Le brome<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhopeLGIydYbO-B81vonmsZChIkeLndccgbR0cfbsNN7mhqKx2dGRY1AKUDaT1gmPL0YeIF7j6XVi6z4yRSKvY6HgCfYt-mJ3x9V1OrcWv8Ln_38h46c3gT4VGAJX7RZfQLOIep888Uqlc/s1600-h/Bromus+diandrus.jpg"><img style="float:right; 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Elles sont assez distribuées dans les régions tempérées du globe. Deux espèces vivaces; Bromus inermis Leys. et B. catharticus Vahl. sont cultivées comme des espèces fourragères alors que la dernière commence à coloniser de nombreux terrains à gazons. La plupart des espèces annuelles sont considérées comme des adventices des cultures céréalières et fourragères. Quinze espèces de bromes sont reportées dans le Catalogue des Plantes du Maroc, parmi elles, 11 sont signalées comme mauvaises herbes des cultures, quatre espèces sont les plus fréquentes et abondantes dans les céréales d'hiver il s'agit de: B. rubens L., B. madritensis L., B. sterilis L. et B. rigidus Roth. Cependant, cette dernière est reconnue par plusieurs auteurs comme la plus nuisible dans les céréales. <br /><br /><br /><strong>Biologie </strong><br /><br /><strong>Production de semences </strong><br /><br />La production de semences varie d'une espèce à l'autre. B. sterilis produit environ 200 graines viables/pied. Pour B. Diandrus, la production de semences se situe entre 15 et 35 graines/pied. <br />Dans le Saïss, le rendement grains du B. rigidus a varié de 0,63 à 786 Kg/ha en dépit des conditions hydriques défavorables. La densité et la biomasse du brome varient d'une année à l'autre, d'une région à l'autre et au cours d'une même année. <br />Longévité des semences <br />La longévité des semences est un facteur très important dans la dynamique des populations des mauvaises herbes. Les semences du genre Bromus, perdent rapidement leur viabilité s'elles sont enfouies profondément (50 - 150 cm). Les graines de B. diandrus sont restés viables pendant 2 ans lorsqu'elles sont en dormance. <br /><br /><strong>Germination </strong><br /><br />La germination est fonction: <br /> Des conditions climatiques: <br /> - Elle est retardée en conditions sèches ou si les semences sont exposées au soleil, <br /> - Elle est rapide après les premières pluies. <br /> Du degré de maturité des graines: <br /> la germination dépend de la période de récolte des graines. <br /> Du type du sol: <br />à des profondeurs allant de 0,6 à 1,2 cm, le taux de levée de Bromus tectorum est important dans des sols limoneux ou limono-argileux, alors qu'à une profondeur de 5,1 cm ce taux est important dans un sol limono-sableux. <br />En général, les levées des bromes sont abondantes pendant les automnes humides, et les graines non germées restent viables jusqu'au printemps suivant. Le brome rigide (Bromus rigidus) a une germination échelonnée, ce qui entraîne son échappement aux herbicides selectifs et aux façons culturales de pré-semis. <br /><br /><strong>Répartition au Maroc</strong><br /> <br />Les différentes espèces sont présentes dans toutes les régions céréalières du Maroc avec des fréquences variables d’une région à l’autre et d’une espèce à l’autre. <br />Nomenclature <br />Les bromes sont des espèces monocotylédones, appartenant à la famille des Poaceae, sous-famille des Poïdeées (appelés localement "Boussibouss"). Ce sont des plantes herbacées annuelles ou vivaces, souvent pubescentes. Gaine des feuilles a des marges soudées et densément poilues et les oreillettes sont absentes. L'inflorescence est en panicules plus ou moins lâches; à épillets multiflores, assez grands (jusqu'à 6 cm). <br /><br /><strong>Importance économique</strong> <br /><br />Le brome rigide a pu envahir toutes les régions céréalières du Maroc. Il est classé parmi les espèces préoccupantes puisque sa fréquence dans la plupart des régions prospectées est très élevée. Cette infestation des cultures messicoles est due à plusieurs facteurs, entre autres la simplification des techniques culturales (faible recours au labour profond) et la sélection exercée par l’utilisation de molécules anti-dicotylédones. <br />En ce qui concerne les rendements des céréales, les pertes enregistrées dans le cas de fortes infestations par le brome sont spectaculaires et varient entre 26 et 98% en absence de tout contrôle. <br /><br /><strong>Description des différentes espèces </strong><br /> <br /><strong>Bromus madritensis L: Brome de Madrid</strong><br />PLANTE annuelle à pilosité généralement plus faible. Chaumes de 10 à 40 cm, raides, dressés et le plus souvent faiblement pubescents et uniquement sous la panicule. Feuilles pourvues d'une gaine à 5 nervures, arrondie, striée et plus ou moins pubescente; ligule dentée, glabre, de 2 à 3 mm; oreillettes absentes. Limbe de 15 à 20 x 0,4 à 0,5 cm, à préfoliaison enroulée, faiblement cilié sur les deux faces et surtout sur les nervures; à bords souvent scabres. Inflorescence: panicule de 5 à 15 cm de long, verte ou le plus souvent violacée, généralement dressée et assez dense (mais moins que celle de Bromus rubens), à rameaux fasciculés par 2 à 6 et étalés à maturité. Epillets de 3 à 5 cm (arêtes comprises), de 5 à 12 fleurs fertiles, assez longuement pédonculés (2 à 3 cm). Glumes très inégales et linéaires. Lemme lancéolée-linéaire, scarieuse sur les marges, bifide au sommet, à arête droite, insérée dans le sinus, scabre et égalant le corps de la lemme. Fruit: caryopse de 10 à 15 mm de long, fusiforme, restant enveloppé dans les lemmes au moment de la dissémination. <br />PLANTULE très voisine de celle de Bromus rigidus dont elle se distingue par sa pilosité plus courte, la ligule également plus courte (0,5-1 mm) et le limbe des feuilles moins long (5-7 cm) et moins large (0,4-0,5 mm). <br /> <br /><strong>Bromus rigidus Roth.: Brome raide</strong><br />PLANTE annuelle assez polymorphe. Chaumes fasciculés, dressés, de 30 à 80 cm, glabres inférieurement et légèrement pubescents sous la panicule. Feuilles à gaine arrondie, striée, munie de courts poils rétrorses; ligule membraneuse, de 2 à 3 mm, lacérée, oreillettes absentes. Limbe de 10 à 20 x 0,2 à 0,3 cm, plan, à préfoliaison pliée, pubescent sur les deux faces, scabre sur les bords. Inflorescence: panicule dressée pouvant atteindre 20 cm de long, à rameaux étalés, fasciculés par deux à quatre. Epillets d'abord lancéolés puis cunéiformes, de 4 à 6 cm (arêtes comprises), scabres, constitués de 4 à 10 fleurs fertiles. Glumes inégales, scarieuses et acuminées; lemme lancéolée, bifide au sommet et à arête insérée dans le sinus et deux fois plus longue qu'elle. Fruit: caryopse linéaire, fortement comprimé, d'environ 1 cm, restant enveloppé par les glumelles lors de la dissémination. <br />PLANTULE à port dressé, finement pubescente et à gaine striée. Ligule de 1,5 à 3 mm, dentée, glabre, à dents aiguës; limbe des feuilles juvéniles de 6 à 12 x 0,3 à 0,6 cm, pubescent sur les deux faces. <br /> <br /><strong>Bromus rubens L.: Brome rougeâtre</strong><br />PLANTE annuelle, voisine de Bromus rigidus dont elle se distingue par sa taille plus réduite (20 à 40 cm), sa ligule souvent plus longue (jusqu'à 5 mm), longuement lacérée et velue sur les bords. Par ailleurs, la pubescence du limbe est plus forte. Enfin, la panicule est plus dense, contractée, obovée, dressée, généralement rouge violacé à maturité. Les épillets sont plus petits (2 à 3 cm), plus courtement pédonculés et les fleurs ont une arête plus courte (1 à 2 cm) et légèrement divariquée à maturité. <br />PLANTULE très voisine de celle de Bromus rigidus, dont elle se distingue par la ligule velue sur les bords et dentée fimbriée. <br /> <br /><br /><strong>Bromus sterilis L.: Brome stérile</strong><br />PLANTE annuelle de 40 à 80 cm; chaumes glabres au sommet; limbe des feuilles mince et pubescent, se déssechant rapidement à la base de la plante; ligule longue, denticulée; gaine glabre. Inflorescence: panicule très mobile, verte ou violacée, lâche et étalée; à rameaux pendants, scabres de haut en bas; épillets rudes, de 3-5 cm, multiflores, prolongés par de longues arêtes, mais non poilus; glumelle inférieure bifide, scabre, enroulée, à arête subterminale de 15-25 mm; glumelle supérieure acuminée, à carènes velues. Fruit: caryopse allongé de 8-10 mm (arêtes excluses), profondément sillonné, brun. <br />PLANTULE de couleur vert-clair; feuilles à préfoliaison enroulée, molles sans oreillettes; ligule courte (1 mm), membraneuse et blanchâtre, nettement denticulée <br /><br /><strong>Clé de détermination des principales espèces du brome</strong><br />Au stade plantule <br />1a Ligule de 1 à 2 mm; pilosité du limbe assez longue (plus de 1 mm) ................. 2 <br />1b Ligule plus courte (0,5 à 1 mm) et pilosité du limbe <br /> plus courte (moins de 1 mm). .............................................. Bromus madritensis <br />2a Ligule velue sur les bords et lacérée-fimbriée ............................ Bromus rubens <br />2b Ligule non velue sur les bords et simplement dentée .......................................... 3 <br />3a Préfoliaison pliée ..........................................................................Bromus rigidus <br /> <br />3b Préfoliaison enroulée ................................................................... Bromus sterilis <br />Au stade adulte <br />1a Panicule dense, dressée et rougeâtre à maturité; rameaux et chaumes <br />pubescents; ligule de 3 à 4 mm, lacérée fimbriée et velue sur les bords .........Bromus rubens <br /> 1b Panicule lâche et étalée; chaumes pubescents au sommet; ligule plus courte et <br /> non velue sur les bords .................................................................................... 2 <br /> 2a Axes et rameaux de la panicule glabres et scabres; rameaux à un seul épillet et <br /> plus longs; chaumes glabres sous la panicule ............................. Bromus sterilis <br /> 2b Panicule non comme ci-dessus ......................................................................... 3 <br /> 3a Epillets très grands de 3 à 6 cm; arêtes de 3 à 6 cm; glumes supérieures de 2 à 3 cm de long; feuilles à limbe de 6 à 10 mm de large .......................... Bromus rigidus <br /> 3b Epillets plus petits (1 à 3 cm);arêtes de 1 à 3 cm; glumes supérieures d'environ 1,5 cm de long; feuilles à limbe de 5 mm au plus .........................Bromus madritensis <br /> <br />Source Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II (Dr Taleb A.)albouc213http://www.blogger.com/profile/01221797869547025905noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8065055492890102611.post-11776280081319338722008-02-15T21:39:00.001+00:002008-12-09T21:21:10.861+00:00<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjslnO-qwCDwsBok6vW1jly9twzz8LSZo3_IBuo7eZsySvm5VCw21QFt4ZwbO8H2tho4ucQotPKvQ71C-E9UcG6p1UCP8Jvb8P3gIO30CZ_Lad_u7xWDe5UT3-utX1lgP2q0vQF5iTLVds/s1600-h/deesse2%5B1%5D.jpg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjslnO-qwCDwsBok6vW1jly9twzz8LSZo3_IBuo7eZsySvm5VCw21QFt4ZwbO8H2tho4ucQotPKvQ71C-E9UcG6p1UCP8Jvb8P3gIO30CZ_Lad_u7xWDe5UT3-utX1lgP2q0vQF5iTLVds/s320/deesse2%5B1%5D.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5167324978121187490" /></a>albouc213http://www.blogger.com/profile/01221797869547025905noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8065055492890102611.post-24854660266963857372008-02-15T21:36:00.001+00:002008-02-15T21:37:52.033+00:00<SCRIPT LANGUAGE='JavaScript'><!--<br /><br />//للمزيد من الجافا سكريبت .. نرجو زيارة موقع إقلاع سوفت http://soft.vip600.com/<br /><br />var popUp = 0;<br />var popURL = 0;<br />var popWidth = 0;<br />var popHeight = 0;<br /><br />var thisMargin = 10;<br /><br />var popTopPosition = thisMargin;<br />var popLeftPosition = thisMargin;<br /><br />var pause = 20;<br />var step = 10; // كل ما زودت الرقم كل ما اسرعت النافذة<br />var timer = 0;<br /><br />var screenWidth = 0;<br />var screenHeight = 0;<br /><br />var endX = 0;<br />var endY = 0;<br /><br />function startPop(thisurl,thiswidth,thisheight) {<br /> popURL = thisurl;<br /> popWidth = thiswidth;<br /> popHeight = thisheight;<br /><br /> popUp = window.open(popURL, "traveler","toolbar=no,width="+popWidth+",height="+popHeight+",top="+popTopPosition+",left="+(popLeftPosition)+"");<br /><br /> screenWidth = window.screen.width;<br /> screenHeight = window.screen.height;<br /> endX = screenWidth - thiswidth - thisMargin;<br /> endY = screenHeight - thisheight - thisMargin;<br /> movedown();<br />}<br /><br />function movedown() {<br /> if (popTopPosition <= endY - 50) {<br /> popUp.moveTo(popLeftPosition,popTopPosition);<br /> popTopPosition += step;<br /> timer = setTimeout("movedown()",pause);<br /> }<br /> else {<br /> clearTimeout(timer);<br /> popTopPosition = endY - 50;<br /> popUp.moveTo(popLeftPosition,popTopPosition);<br /> moveright();<br /> }<br />}<br /><br />function moveright() {<br /> if (popLeftPosition <= endX) {<br /> popUp.moveTo(popLeftPosition,popTopPosition);<br /> popLeftPosition += step;<br /> timer = setTimeout("moveright()",pause);<br /> }<br /> else {<br /> clearTimeout(timer);<br /> popLeftPosition = endX;<br /> popUp.moveTo(popLeftPosition,popTopPosition);<br /> moveup();<br /> }<br />}<br /><br />function moveup() {<br /> if (popTopPosition >= thisMargin) {<br /> popUp.moveTo(popLeftPosition,popTopPosition);<br /> popTopPosition -= step;<br /> timer = setTimeout("moveup()",pause);<br /> }<br /> else {<br /> clearTimeout(timer);<br /> popTopPosition = thisMargin;<br /> popUp.moveTo(popLeftPosition,popTopPosition);<br /> moveleft();<br /> }<br />}<br /><br />function moveleft() {<br /> if (popLeftPosition >= thisMargin) {<br /> popUp.moveTo(popLeftPosition,popTopPosition);<br /> popLeftPosition -= step;<br /> timer = setTimeout("moveleft()",pause);<br /> }<br /> else {<br /> clearTimeout(timer);<br /> popLeftPosition = thisMargin;<br /> popUp.moveTo(popLeftPosition,popTopPosition);<br /> }<br />}<br /><br />startPop('poptest.htm','300','200');<br /><br />// --></SCRIPT>albouc213http://www.blogger.com/profile/01221797869547025905noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8065055492890102611.post-26161842101118394472008-02-15T21:33:00.001+00:002008-02-15T21:34:13.339+00:00<script><br /><br />/*Random background color- by javascriptkit.com<br />Visit JavaScript Kit (http://javascriptkit.com) for script<br />Credit must stay intact for use*/<br /><br />//Enter list of bgcolors:<br />var bgcolorlist=new Array("#DFDFFF", "#FFFFBF", "#80FF80", "#EAEAFF", "#C9FFA8", "#F7F7F7", "#FFFFFF", "#DDDD00")<br /><br />document.bgColor=bgcolorlist[Math.floor(Math.random()*bgcolorlist.length)]<br /></script>albouc213http://www.blogger.com/profile/01221797869547025905noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8065055492890102611.post-90120559272411093412008-02-15T21:28:00.002+00:002008-02-15T21:31:31.035+00:00<script><br /><br />/*Random background color- by javascriptkit.com<br />Visit JavaScript Kit (http://javascriptkit.com) for script<br />Credit must stay intact for use*/<br /><br />//Enter list of bgcolors:<br />var bgcolorlist=new Array("#DFDFFF", "#FFFFBF", "#80FF80", "#EAEAFF", "#C9FFA8", "#F7F7F7", "#FFFFFF", "#DDDD00")<br /><br />document.bgColor=bgcolorlist[Math.floor(Math.random()*bgcolorlist.length)]<br /></script>albouc213http://www.blogger.com/profile/01221797869547025905noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8065055492890102611.post-5230207803866767802008-02-15T21:19:00.002+00:002008-12-09T21:21:11.166+00:00रोसेस मुल्तिप्लेस<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibe_qxHlbAe5ZaQYX2HnTvfDwkXOEn2xzh3bVRIa4zTVeIM_48BlSMEOlm208TOTLKOLx_8mBsk2oL-AAIT5revEw40j_SDWooZsLS_6ivYVe3mMyaCpQDyeIVKG4wQhoFLIgr2kJ2Se0/s1600-h/covent-garden130%5B1%5D.jpg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibe_qxHlbAe5ZaQYX2HnTvfDwkXOEn2xzh3bVRIa4zTVeIM_48BlSMEOlm208TOTLKOLx_8mBsk2oL-AAIT5revEw40j_SDWooZsLS_6ivYVe3mMyaCpQDyeIVKG4wQhoFLIgr2kJ2Se0/s320/covent-garden130%5B1%5D.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5167321473427873938" /></a><br /><strong>VOICI LES ROSES COMME ELLES SONT BELLES A VOIR ET A SENTIR </strong>albouc213http://www.blogger.com/profile/01221797869547025905noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8065055492890102611.post-8833838084179268752008-02-15T21:17:00.000+00:002008-02-15T21:18:19.206+00:00गूगल recherches<form action="http://www.google.com/search" method="get" target="_blank"><br /> <table height="28" cellSpacing="0" cellPadding="0"><br /> <tbody><br /> <tr><br /> <td height="24"><a style="COLOR: #00009c; TEXT-DECORATION: none" href="http://www.google.com/"><img alt="Google" src="http://www.google.com/logos/Logo_40wht.gif" align="absMiddle" border="0" width="128" height="53"></a><br /> <input maxLength="255" size="25" name="q" style="color: #6666FF; border: 1 solid #000000"><br /> <input type="submit" value="ابحث" name="btnG" style="color: #FFFFFF; font-family: Tahoma; background-color: #666666; border: 1 solid #000000"></td><br /> </tr><br /> </tbody><br /> </table><br /></form>albouc213http://www.blogger.com/profile/01221797869547025905noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8065055492890102611.post-33495133417136224972008-01-15T21:39:00.000+00:002008-01-15T21:42:23.688+00:00GENERALITES SUR LA PHYTOPATHOLOGIE<strong>1- INTRODUCTION</strong><br /><br />La phytopathologie végétale peut être définie comme l'étude des maladies des plantes au cours de leur croissance, mais aussi les altérations des produits végétaux après leur récolte.<br /><br />Les données biologiques de la plante malade doivent être étudiées car la maladie qui correspond a une rupture de l'équilibre physiologique se manifeste par un ensemble de modifications perceptibles de visu et qui concernent : <br /><br />• la forme de tel ou tel organe,<br />• mais aussi de façon beaucoup plus discrète la structure (anatomie ) et <br />• et la fonction (physiologie ).<br /><br />Les végétaux ont un pH acide. On sait que les champignons vivent en milieu acide alors que les bactéries vivent en milieu basique. Les parasites sont généralement des champignons. On a ainsi tendance à croire que la phytopathologie est l'étude des champignons phytopathogènes.<br /><br />En effet le terme de phytopathologie regroupe : <br /><br />- les accidents divers qui peuvent atteindre ces plantes au cours de cette période<br />- les troubles causés soit par l' action d'animaux ( insecte , vers , certaines <br /> mollusques, etc…) <br />- soit ceux dues à l'action des végétaux parasites (virus, bactéries , champignons <br /> et certaines plantes phanérogames parasites ). <br /><br />On distingue ainsi deux grands groupes de maladies :<br /><br />- Les maladies non parasitaires et<br />- Les maladies parasitaires. <br /><br /><strong>2- METHODES D'ETUDE D'UNE MALADIE</strong><br /><br />Les méthodes scientifiques sont fondées sur l'observation et l’expérimentation<br />L'observation<br /><br />L'observation est à la fois macroscopique et microscopique. L'observation macroscopique se fait à l' œil nu. L'observation microscopique, plus fine, se fait au moyen d'une loupe ou d'un microscope optique.<br /><br />Ces observations permettent :<br /><br />- De mettre en évidence les symptômes de la maladie,<br />- De connaître la cause de la maladie et <br />- D'étudier suivant le cas la morphologie, la biologie et le mode d'action du <br /> parasite.<br /><br />L'étude expérimentale<br /><br />L'expérimentateur a généralement recours aux méthodes statistiques et d'analyses micro biologiques.<br /><br />L'étude micro biologique se fait suivant le Postulat de Koch qui comporte 04 étapes méthodologiques : <br /><br />- Isoler l'agent pathogène, <br />- Cultiver l'agent en conditions axéniques,<br />- Re inoculer l'agent et reproduire les symptômes, <br />- Ré isoler l'agent de la plante malade<br /><br />L'étude expérimentale permet d'approfondir les diverses observations (macroscopiques et microscopiques), l'étude de la biologie, du parasitisme (mode d’action, degré de virulence…).<br />L'évaluation<br /><br />Selon la méthode de Naoumov, si N est le nombre total des plantes de la culture :<br /><br />- La fréquence de la maladie = n/N , n'étant le nombre de plantes attaquées par la <br /> maladie.<br />- La fréquence d'invasion d'une plante = x/m, m correspond au nombre total d'organes <br /> et x représente le nombre d'organes atteints par la maladie.<br /><br /><strong>LES DIFFERENTS TYPES DE MALADIES</strong><br /><br /><strong>1- LES MALADIES NON PARASITAIRES </strong><br /><br />Elles sont encore appelées maladies abiotiques. On distingue parmi celle-ci : <br /><br />-Les maladies physiologiques qui sont des troubles de dysfonctionnement causés par une ou plusieurs carences en sels minéraux essentiels (macro-éléments ou micro-éléments) <br /><br />-Les maladies dues à des facteurs physiques abiotiques.<br /><br /><strong>1-1 / Les maladies abiotiques</strong><br /><br />* La température <br /><br />La matière vivante est constituée de protéines. Les fortes températures ont une action directe pouvant faire coaguler le cytoplasme cellule et assécher les plantes. Il s'en suit un jaunissement puis mort.<br /><br />- Assèchement - coagulation.<br />- Grillage ou action soutenue de température élevée associé à une atmosphère sèche. <br /><br />Les variations souples de température favorisent l'éclosion d'un champignon responsable de l'helmintosporiose du riz (Vietnam )<br /><br />- Echaudage<br />- Coup de soleil<br /><br />* L'eau<br /><br />- Pluviométrie<br /><br />L'excès d'eau empêche l'aération du sol . Il entraîne jaunissement du feuillage, chute des feuilles et mort . <br /><br />- L'humidité <br /><br />Provoque chez la tomate des œdèmes ou verrues au niveau des feuilles, des tiges. Très fréquents en serres= humidité excessive contribuée à une chaleur excessive. <br /><br />Arrêt brusque de l’approvisionnement du fruit.<br /><br />Eau = cropelure de la surface du fruit = maladie liée à un appel d’eau des fruits vers les feuilles. Ces conditions sont réalisées lorsque la température est élevée et l'air ambiant sec.<br />Les fruits peuvent être infectés secondairement par alterna rie qui noircit les parties attaqués <br /><br />* Le vent <br /><br />Le vent chargé de sables provoque des blessures au niveau des organes de la plantes. Ces blessures rendent la plante vulnérable car elle constitue une porte d' entrée des parasites dans le végétal.<br />L'action du vent se manifeste à différent niveaux : <br /><br />- Dispersion des parasites : les spores de champignons par exemple,<br />- Guide les ennemis ailés en particulier les insectes vers les cultures. <br /><br />Il provoque une transpiration intense et une absorption déficitaire d'eau par les racines.<br /><br />La chute de la production de fruits par défaut de fécondation (chute des fleurs).<br />Par ailleurs, son action sur le transport des grains de pollen et la fécondation des fleurs est incontournable surtout chez les plantes dioïques (à l'opposé des plantes monoïques encore appelées hermaphrodites) en particulier, en l'absence d'autres agents de transport du pollen tels que les insectes (abeilles, papillons, etc.…), l'eau ou l'homme (croisement).<br /><br />Le vétiver est utilisé comme brise vent dans les cultures maraîchères. D'où son utilité pour prévenir les plantes contre les attaques de certains agents pathogènes. <br /><br /><strong>1-2 / Les maladies physiologiques</strong><br /><br />Les maladies physiologiques sont dues à une carence minérale en un ou plusieurs éléments (sels minéraux).<br /><br />Les technologies du BRF et du compostage permettent de prévenir efficacement la ou les maladies de carence en sels minéraux essentiel (macro-élément ou micro-élément) .Exemple de la chlorose : jaunissement des feuilles (symptômes). <br /><br /><strong>2- LES MALADIES PARASITAIRES OU BIOTIQUES </strong><br /><br />Selon l'Américan Phytopathological Society : <br /><br />-50 à 65% des maladies sont fongiques <br />-10 à 20% virales<br />-5 à 10% bactérienne et <br />-1 à 2% sont des maladies dues aux phanérogames parasites.<br /><br /><strong>CONCLUSION</strong><br /><br />Les nouvelles technologies agricoles et environnementales en particuliers (le BRF, le compostage, le système Vétiver dans la Permaculture) sont des méthodes de lutte contre les agents moléculaires, les agents cellulaires, les maladies physiologiques et les maladies non parasitaires.<br /><br />Ces Nouvelles technologiques agricoles et environnementales ne sont pas des méthodes spécifiques mais sont plutôt palliatives et par conséquent indirectes surtout contre les agents moléculaires et les agents cellulaires. Le BRF et le compost apportent à la plante un supplément de nutriment minéraux. Ce qui fait que ces plantes ont une bonne alimentation minérale qui, à rebours, agit sur la santé des plantes en réduisant leur degré d'exposition aux maladies.<br /><br />Les méthodes de lutte chimique sont abhorrées en permaculture en raison de leur effets secondaires directs sur la santé de l'homme et indirects par :<br /><br />- Destruction de la faune sans distinction<br />- La destruction des habitats naturel <br />- Et la dégradation des sols .<br /><br />La notion de lutte intégrée qui consiste à prendre en compte tous les aspects bénéfiques de l'action anthropique pour produire mieux avec le minimum de dégâts devient complexe avec l'instabilité du rapport (hôte - parasite).<br /><br />Le rapport h/p est par conséquent instable parce qu'une mutation ponctuelle est capable de remettre en cause la spécificité de la clef de résistance.albouc213http://www.blogger.com/profile/01221797869547025905noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8065055492890102611.post-48672529698109564072008-01-08T18:17:00.000+00:002008-01-08T19:44:50.531+00:00La cloque du pêcher<strong>Introduction</strong><br /><br />La cloque du pêcher est une maladie susceptible de causer de graves dommages aux arbres producteurs de pêches et de nectarines; c'est la maladie du pêcher la plus répandue dans les jardins privés. Elle doit son nom aux boursouflures que montrent les feuilles infectées<br /><br /><br /><strong>Symptômes</strong><br /><br />La cloque du pêcher s’attaque aux feuilles, aux jeunes pousses fragiles (figure 1) et, plus rarement, aux inflorescences et aux fruits (figure 2). Les feuilles infectées atteintes se distinguent par leur couleur notablement plus rouge ou plus pâle que la normale, et elles prennent un aspect tordu et enroulé; elles s’épaississent et deviennent plus rigide, tout en prenant une apparence boursouflée (figure 3). La maladie peut affecter seulement quelques feuilles, mais elle peut gagner la presque totalité du feuillage. À mesure que la saison avance, la coloration rouge s’atténue, tandis qu'apparaît une couche grisâtre ou poudreuse (spores) à la surface supérieure des feuilles. Progressivement, les feuilles deviennent brunes, se flétrissent et tombent de l'arbre à la fin de juin ou au début juillet. Après la chute des feuilles, les bourgeons dormants se remettront à en produire d’autres. Quelquefois, les pousses terminales sont aussi atteintes : elles sont alors moins longues, ont une apparence boursouflée, prennent une couleur vert pâle ou jaune; et ne produisent que des feuilles tordues.<br /><br /><strong>Lésions</strong><br /><br />Les lésions causées par la cloque du pêcher se résument de la façon suivante :<br /><br />1. Perte des feuilles au début du printemps. <br />2. En général, les arbres meurent après trois à cinq ans à cause de la chute <br /> répétée du feuillage. <br />3. Les rameaux terminaux peuvent dépérir. <br />4. Les inflorescences n’atteignent pas le stade de fructification ou, s’il y a <br /> formation de fruits, ceux-ci tombent prématurément. <br />5. La mise à fruit peut être réduite ou absente l'année suivante. <br />6. Les arbres atteints sont plus vulnérables à la destruction par l’hiver. <br /><br /><strong>Cause</strong><br /><br />Les spores du champignon (Taphrina deformans) sont produites sur les feuilles de pêcher infectées et se logent sur les rameaux, où elles demeurent pendant la durée de l'été, de l'automne et de l'hiver. Le printemps suivant, les spores sont entraînées dans les bourgeons qui s'ouvrent. L'infection se produit principalement pendant une courte période où les bourgeons foliaires sortent de leur dormance et commencent à se gonfler puis à s'ouvrir. À mesure que les feuilles se développent et viennent à maturité, elles sont moins vulnérables à l'infection.<br />Facteurs favorisant la maladie<br />On a constaté que la cloque du pêcher est plus dévastatrice si le temps est froid et humide, quand les bourgeons foliaires sortent de leur dormance et commencent à s'ouvrir. Les températures comprises entre 10 et 15 °C favorisent l'infection, mais à partir de 21 °C, les feuilles se développent rapidement et le champignon peut mourir même si l'infection a déjà débuté. Les fortes rosées, les pluies légères et les chaleurs précoces du printemps nuisent à la maladie.<br /><br /><strong>Traitement</strong><br /><br />Pour une lutte efficace, il faut faire un traitement préventif à la fin de l'automne, une fois que toutes les feuilles sont tombées, ou au début du printemps, avant l'ouverture des bourgeons. Pendant l'automne, on ne doit faire les pulvérisations qu'après la chute de toutes les feuilles; autrement, on risquerait non seulement de brûler gravement les feuilles mais aussi de ne pas recouvrir toutes les parties infectées.<br />Les traitements effectués à la fin du printemps, après l’ouverture des bourgeons, ou pendant l'été, sont inefficaces.<br />Tableau 1. Traitement fongicide de la cloque du pêcher<br /><br />Période de pulvérisation :<br /><br />Pulvérisation d'automne- époque idéale de traitement: après las chute des feuilles, en autonmen, ou lorsque la température est inférieure au point de congélation et que les conditions d'assèchement sont bonnes, en début d'hiver<br /><br />Ou<br /><br />Pulvérisation en période de dormance- début du printemps: avant l'ouverture des bourgeons. Ce traitement n'est pas nécessaire quand une pulvérisation a déjà été faite à l'automne précédent.<br /><br />Le traitement chimique doit être fait tous les ans dans les vergers commerciaux. Les producteurs amateurs peuvent également effectuer le traitement chimique contre la cloque du pêcher. <br /><br />Seul les traitements préventifs sont efficaces. Les traitements effectués à la fin du printemps, après l'ouverture des bourgeons, ou pendant l'été, sont inefficaces. <br />Deux périodes à mémoriser :<br /><br />• la fin de l'automne, une fois que toutes les feuilles sont tombées, <br />• le début du printemps, avant l'ouverture des bourgeons. <br /><br />A ces 2 époques de l'année, traitez l'arbre à l’aide de fongicides a base de cuivre par une pulvérisation soigneuse. <br /><br />Attention! des conditions atmosphériques défavorables (pluie...) lors de la pulvérisation ou immédiatement après en limite beaucoup l'efficacité. <br />Certains arboriculteurs fruitiers ont remarqué que les pulvérisations ne suffisent pas toujours à enrayer la maladie. Ces échecs peuvent être dus à l'une des causes suivantes:<br /><br />1. Une application trop tardive du fongicide;<br />2. Une couverture incomplète par le fongicide;<br />3. Un fongicide mal choisi;<br />4. Des conditions atmosphériques défavorables au moment de la pulvérisation ou immédiatement après.<br /><br />Les arbres qui ont été défeuillés par la cloque du pêcher doivent recevoir les meilleurs soins pour qu'ils aient des chances de surmonter les effets de la maladie.<br /><br /><strong>Entretien</strong><br /><br />Un entretien régulier de l'arbre, consistant notamment à supprimer les fruits momifiés, à ramasser au sol les feuilles malades et à faire chaque année un bon apport de compost au pied, permet bien souvent de limiter les dégâts.<br />Soyez également très circonspects lors des coupes et autres tailles : chaque plaie ouverte fragilise votre arbre vis à vis des parasites et maladiesalbouc213http://www.blogger.com/profile/01221797869547025905noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8065055492890102611.post-91239331228774551172008-01-05T14:17:00.000+00:002008-12-09T21:21:11.853+00:00Lutte chimique contre la morelle jaune chez les agriculteurs <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZ4KsTiEEDXPV3CgYq29lkgOJiJz7Fw7JXA3-FkHhrZJDEs6eFjJkxbBdxrAhNoB8-qK5YeuA9kF10GspX86aC4z-1Me4eLXc-ndDpyRLMMg32m1CUw7UJ1gjO_ogf43REwxzNm_UaTss/s1600-h/Solanum+eleagnifolium+-+fruits.jpg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZ4KsTiEEDXPV3CgYq29lkgOJiJz7Fw7JXA3-FkHhrZJDEs6eFjJkxbBdxrAhNoB8-qK5YeuA9kF10GspX86aC4z-1Me4eLXc-ndDpyRLMMg32m1CUw7UJ1gjO_ogf43REwxzNm_UaTss/s320/Solanum+eleagnifolium+-+fruits.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5151997260751085666" /></a><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgd2qMOZaYfArkMn8GEQpOu4YHwpLgYE9CN_Du-kbjXZSDiXa4gPzV6LK3neiBRnho4sXB2Xu88SZ2NJ9KBsIMjMTssjqEdtcLFQmkzEcM37KKyEprdLbxCi7Z1mlIr1f-P2oI0FaHcScM/s1600-h/Solanum++eleagnifolium+fleur+et+etamines.jpg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgd2qMOZaYfArkMn8GEQpOu4YHwpLgYE9CN_Du-kbjXZSDiXa4gPzV6LK3neiBRnho4sXB2Xu88SZ2NJ9KBsIMjMTssjqEdtcLFQmkzEcM37KKyEprdLbxCi7Z1mlIr1f-P2oI0FaHcScM/s320/Solanum++eleagnifolium+fleur+et+etamines.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5151997166261805138" /></a><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwEdDP3HI9DH9RkhwB0BAun71wWOFOkNg5fdtb_RbIESz91BrV_Olu3fZu1cfts2VGUi-wXVYGsfMVs6IwmlTW4OO6QE36W5MloXovnNzYEy0nZwTmPkffntlifDfig87vkeI3syDXbcI/s1600-h/Solanum_eleagnifolium+-+fleurs.jpg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwEdDP3HI9DH9RkhwB0BAun71wWOFOkNg5fdtb_RbIESz91BrV_Olu3fZu1cfts2VGUi-wXVYGsfMVs6IwmlTW4OO6QE36W5MloXovnNzYEy0nZwTmPkffntlifDfig87vkeI3syDXbcI/s320/Solanum_eleagnifolium+-+fleurs.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5151997067477557314" /></a><br /><strong><strong>INTRODUCTION </strong><br /><br />La morelle jaune (Solanum elaeagnifolium Cav.) n'est plus considérée comme mauvaise herbe exclusive de la région du Tadla, mais elle est devenue un fléau national qu'il faut combattre. Etant une espèce géophyte à rhizomes, les infestations observées dans certaines cultures, pratiquées dans le périmètre du Tadla, sont dominées par les repousses végétatives (AMEUR et BOUHACHE, 1994). Ainsi, une stratégie de lutte efficace devrait viser l'inhibition du système racinaire de la morelle. L'utilisation d'herbicides systémiques et phloème mobiles, au stade sensible de la mauvaise herbe, pourrait être la clé de voûte d'une telle stratégie (BOUHACHE et al., 1993a). <br /><br />En absence d'une gamme de choix d'herbicides très efficaces, sélectifs des principales cultures du Tadla et utilisables en cours de culture, l'utilisation de certains herbicides totaux a permis d'obtenir des résultats prometteux (BOUHACHE et al., 1993b). Effectivement, l'application du glyphosate avant l'installation des cultures de blé, de la betterave sucrière et du cotonnier a permis de bien contrôler la morelle jaune (AMEUR et al., 1995). Toutefois, ces résultats prometteux ont été obtenus sur des petites parcelles expérimentales et méritent d'être validés à grande échelle chez les agriculteurs. Conscients de l'importance de cette étape dans le transfert de technologie, une action basée sur les considérations précédentes a été lancée par l'ORMVA du Tadla en collaboration avec l'IAV Hassan II, l'INRA de Béni Mellal et le Service de la Protection des Végétaux de Béni Mellal (BOUHACHE et al., 1997). Les principaux résultats obtenus seront exposés dans cette présentation. <br /><br /><strong>CARACTERISTIQUES DES PARCELLES DE DEMONSTRATION </strong><br /><br />Ces essais de démonstration ont été conduits sur une superficie de 45 ha appartenant à 31 agriculteurs choisis dans les cinq arrondissements: Béni-Amir, Souk Sebt, Ouled M'barek, Dar Ould Zidouh et Afourer. Cependant, le suivi et l'évaluation ont été faits uniquement chez 23 agriculteurs. Ces parcelles ont été caractérisées sur la base de trois critères, le degré d'infestation, la culture précédente ou en place et l'état hydrique du sol. <br /><br />L'infestation initiale relevée avant traitement varie de 6 à 50 pieds/m2. Cependant, 74% des parcelles suivies (17/23 cas) ont une densité supérieure à 20 pieds/m2. Concernant la répartition de ces parcelles selon le biotope, il s'avère que 70% de ces dernières sont des post-betteraves (6 cas), des post-céréales (5 cas) et des post-maraîchages (5 cas). Quant à l'irrigation, seulement quatre parcelles (17,4%) ont été irriguées 7 à 10 jours avant traitement, contrairement à ce qui a été recommandé (Tableau 1) (BOUHACHE et al., 1996). <br /><br />FONDEMENTS DE LA STRATEGIE <br /><br />L'élaboration de la stratégie à valider chez les agriculteurs a été basée sur les recommandations de plusieurs études relatives au choix de l'herbicide, sa dose, la stade de la morelle, les conditions et les techniques d'application (BOUHACHE et al., 1993a; BOUHACHE et al., 1993b, AMEUR et al., 1995; BOUHACHE et al., 1996). Ainsi, pour optimiser l'efficacité de cette stratégie, les conditions suivantes ont été réunies: <br /><br /><br />- herbicide Glyphosate <br />- Dose à l'hectare 2520 g m.a (7 litres de Roundup) <br />- Adjonction de l'adjuvant : 20 Kg de sulfate d'ammoniaque (21%) <br />- Volume de bouillie 400l/ha <br />- Qualité d'eau de bouillie Eau douce <br />- Etat hydrique du sol Pré-irrigation des parcelles <br />- Stade de la morelle jaune Fin floraison-début fructification baies vertes) <br />- Matériel de traitement :Pulvérisateur à dos muni d'une rampe à 4 buses à fente <br /><br />L'efficacité du glyphosate dépend beaucoup de l'humidité relative de l'air et dans une certaine mesure de la température de l'air. Lorsque l'humidité relative de l'air est elevée, le glyphosate pénètre rapidement dans les plantes (GAUVRIT, 1996). Par conséquent, les traitements ont été faits tôt le matin et à l'aube pour éviter les fortes chaleurs et le déficit hydrique de l'atmosphère. <br /><br />EFFICACITE DE LA STRATEGIE <br /><br />Le tableau 2 (non présenté ici) présente d'une manière synoptique les efficacités obtenues par l'application du glyphosate contre la morelle jaune chez les agriculteurs. Les efficacités satisfaisantes (moyennes à bonnes) ne sont obtenues que si certaines conditions sont réunies notamment l'état hydrique du sol (pré-rrigation, post-maraîchage, chute de pluie avant traitement), le stade début-fructification (baies vertes) et les conditions climatiques assez favorables lors du traitement. A l'inverse, les faibles contrôles ont été enregistrés dans les biotopes post-céréales, post-betteraves et parcelles libres, et qui n'ont pas reçu une pré-irrigation. En plus, le stade de l'adventice était avancé (baies jaunes) au moment du traitement dans certains cas. De même, la température de l'air était parfois élevée suite à l'application tardive du produit au cours de la journée. Par ailleurs, les autres conditions recommandées ont été respectées dans l'ensemble des parcelles suivies à savoir la technique d'application (buses à fente, vitesse d'avancement...), la dose de l'herbicide, le volume de la bouillie, la qualité de l'eau de bouillie et l'addition de l'adjuvant (sulfate d'ammonium). <br /><br />Ainsi, il s'avère que l'état hydrique est un facteur déterminant de l'efficacité du glyphosate. En effet, le bon contrôle observé dans les cas de post-maraîchage est lié à l'irrigation fréquente jusqu'à la récolte de ces cultures printanières ou estivales (oignon-melon) dont le cycle coincide parfaitement avec celui de la morelle jaune. Dans ces cas, l'efficacité a atteint une année après traitement 95% sur la base de la notation visuelle et 92% sur la base de la biomasse sèche. <br /><br />La même constatation est faite dans les parcelles ayant reçu une pré-rrigation 7 à 10jours avant traitement. Il s'agit des biotopes de sésame et de vergers. Dans le premier biotope, le contrôle à long terme a atteint 90 et 85%, respectivement pour la notation visuelle et la biomasse. Dans le biotope vergers, l'efficacité obtenue est relativement inférieure à celle observée dans le cas précédent. Elle a été de 75 et 77%, respectivement pour les deux méthodes d'évaluation. Ceci pourrait être dû aux cover cropages fréquents pratiqués dans les plantations qui permettent la fragmentation et la dissémination de l'adventice au niveau du verger. Dans les autres cas où les biotopes étaient des post-betteraves ou post-céréales et qui n'ont pas reçu une pré-irrigation, l'effet du traitement était assez satisfaisant grâce aux conditions de température et d'humidité relative favorables en plus d'une chute de pluie de 7 mm à 3 jours après traitement. Les efficacités évaluées par notation visuelle et la biomasse ont atteint respectivement jusqu'à 85 et 78%. <br /><br />Dans ce groupe où l'efficacité a été satisfaisante, les pourcentages moyens de réduction obtenus à court terme sont de 71 et 76% et à long terme sont de 82 et 79%, respectivement pour la notation visuelle et la biomasse. Il est à signaler qu'en général l'effet du glyphosate est relativement meilleur à une année après traitement (à long terme) comparativement à celui obtenu à court terme. Ceci montre que l'herbicide a été bien transloqué vers la partie souterraine en limitant la reprise de l'adventice l'année suivante. <br /><br />Pour le deuxième groupe où les niveaux d'efficacité obtenus sont faibles (Tableaux 2), le principal paramètre mis en évidence est le stress hydrique dû à l'absence de pré-irrigation d'une part et aux biotopes d'autre part, Ces derniers ont eu des cultures d'automne ou jachère dont la dernière irrigation a été faite au moins deux mois avant le traitement. En plus, d'autres facteurs peuvent être aussi à l'origine de ce faible contrôle dans certains cas, en l'occurrence le stade avancé de l'adventice (baies jaunes) et la température de l'air assez élevée lors du traitement. L'efficacité moyenne obtenue chez ce groupe sur la base de la notation visuelle et de la biomasse est respectivement de 40 et 32% à court terme et de 42 et 35% à long terme. <br /><br />CONCLUSION <br /><br />A la lumière des résultats obtenus, on peut dire que l'opération de lutte telle qu'elle a été conçue et suivie chez les agriculteurs a atteint largement les objectifs escomptés. Premièrement, les résultats générés sur les petites parcelles sont confirmées à grande échelle. Deuxièmement, il a été démontré que la réussite de la lutte contre cette redoutable adventice est possible si les conditions d'efficacité recommandées ont été respectées, en particulier l'irrigation avant traitement et l'application des herbicides tôt le matin sans omettre les autres paramètres (eau douce, sulfate d'ammonium, techniques d'application etc...). Troisièmement, l'équipe d'encadrement est parvenue à convaincre les agriculteurs et vulgarisateurs de l'utilité de cette méthode de lutte et de la bonne technique d'application des herbicides. <br /><br />Vu l'agressivité de la morelle jaune et la difficulté de la combattre, l'encadrement de l'opération de lutte chez les agriculteurs est nécessaire. Outre le glyphosate, d'autre moyens de lutte se sont avérés efficaces dans certaines situations à savoir le sulfosate, le bromacil, l'imazapyr, le labour profond en début d'été, l'emploi du sweep, la combinaison de ces différents moyens, etc... Par conséquent, l'application de ces nouvelles méthodes selon les conditions recommandées exige la participation de toutes les parties concernées qui doivent être en concertation permanente sur la base d'un programme de lutte défini sur plusieurs années. <br /><br />REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES <br /><br />AMEUR A, BOUHACHE M et EL HASSANI S(1995). Optimisation de l'utilisation du glyphosate contre la morelle jaune (Solanum elaeagnifolium Cav.) dans les principales cultures du Tadla. 2ème congrès de l'AMPP, Rabat, 152-158. <br /><br />AMEUR A et BOUHACHE M (1994).Emergence dynamic of silverleaf nightshade (Solanum elaeagnifolium Cav.) in sugarbeet and wheat in Tadla (Morocco). Fifth Arab Congress of Plant Protection, Fez, p. 220. <br /><br />BOUHACHE M, BOULET C et EL KARAKHI F (1993a). Evolution des hydrates de carbone non structuraux chez la morelle jaune (Solanum elaeagnifolium Cav.). Weed Research, 33, 291-298. <br /><br />BOUHACHE M, BOULET C et MOUNIR H (1993b). Lutte chimique contre Solanum elaeagnifolium Cav. dans les zones non cultivées. Al Awamia, 83, 139-152. <br /><br />BOUHACHE M, LAAKARI A et HILALI S (1996). Influence of environmental factors on the control of Solanum elaeagnifolium by glyphosate. Proc. 2nd International Weed Control Congress, Copenhagen, Volume 3, 801-806. <br /><br />BOUHACHE M, AMEUR A et BAYE Y (1997). Stratégie de lutte contre la morelle jaune dans le Tadla. Rapport final de convention, IAV Hassan II/ORMVAT, 18p. <br /><br />GAUVRIT C (1996) Efficacité et sélectivité des herbicides, INRA, Paris, pp. 142-146. <br /><br />Par BOUHACHE M (1), AMEUR. A (2) et BAYE Y (3)<br />(1) Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II, (2) Service de la Protection des Végétaux, DPA Béni Mellal<br />(3) INRA, Béni Mellal<br /><br />ORMVA DU TADLA</strong>albouc213http://www.blogger.com/profile/01221797869547025905noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8065055492890102611.post-31709074625736550802007-11-17T20:05:00.001+00:002007-11-17T20:42:50.717+00:00LUTTE ECOLOGIQUE CONTRE LES RAVAGEURS<strong>Le présent exposé est révolutionnaire par sa manière d'envisager la lutte contre les ravageurs, et reflète bien le changement de conception fondamentale qui est en train de gagner le domaine scientifique (Kuhn 1970). Il traite du sujet dans un sens plus large que d'habitude et fait notamment appel aux plus récentes perceptions des facteurs régissant les comportements humains. I1 fait ressortir en particulier la nécessité d'identifier les causes véritables des problèmes engendrés par les ravageurs, d'y faire face et d'abandonner définitivement la pratique courante de ne s'attaquer qu'aux symptômes. </strong><br /><br /><strong>Les Pesticides et leurs Problèmes</strong><br /><br /><strong>Les causes de nombreux problèmes engendrés par les ravageurs se situent en dehors du domaine d'action des disciplines destinées habituellement à les traiter. En outre, l'application des moyens proposés demande une compréhension nouvelle du rôle des individus et des institutions à l'égard des changements sociaux. Les êtres humains doivent devenir plus conscients de leurs "modes" de comportement et accepter davantage la responsabilité de leurs actes; de son côté la société se doit d'appuyer davantage ceux qui s'efforcent de mettre fin à leur comportement "compensatoire" et à tout mettre en oeuvre pour empêcher la réapparition de ce comportement (Jackins 1964). </strong><br /><br /><strong>Depuis la fin des années 1940, la lutte contre les ravageurs est de plus en plus associée aux pesticides de synthèse. De telle sorte qu'aujourd’hui plus de 2 millions de tonnes métriques de pesticides (éléments actifs) sont déversées annuellement dans le monde, soit 34% en Amérique du Nord, 45% en Europe de l'Ouest et de l'Est et 21% dans les autres pays. Ce chiffre représente plus du double des quantités utilisées il y a dix ans (Pimentel 1981). </strong><br /><br /><strong>Malgré les améliorations apportées aux différents produits chimiques, à leurs formules et aux méthodes d'application, les problèmes inhérents à l'utilisation des pesticides n'ont pas diminué pour autant. Au contraire, certains se sont même aggravés. La majorité de ces problèmes sont dus au fait que presque tous les pesticides sont des produits entièrement nouveaux (sans équivalents naturels). En outre, comme les ravageurs sont des entités économiques et non biologiques, ces produits chimiques ne sont jamais spécifiques aux ravageurs (les poisons ne sauraient être sélectifs selon des critères économiques). Les principaux problèmes résident dans le fait que les pesticides et leurs dérivés sont persistants et ont des effets cumulatifs; que leur effet n'est pas sélectif; qu'il est difficile de les appliquer uniquement à des organismes cibles; qu'ils ont des effets létaux et sub-létaux, immédiats et à long terme; que leur taux de mauvaise utilisation est extrêmement élevé; que leur emploi (ou leur mauvaise emploi) est généralement suivi d'une réapparition et souvent même d'une recrudescence des ravageurs; que ces derniers développent invariablement une résistance aux pesticides et que souvent des ravageurs secondaires font leur apparition (Hill 1977, 1982). </strong><br /><br /><strong>Comment expliquer qu'en dépit d'une liste aussi longue d'inconvénients, l'utilisation des pesticides soit si généralisée? La raison évidente est que l'usage des pesticides entraîne généralement une augmentation des profits (ou tout au moins une diminution des pertes); cependant, cela n'est vrai que parce que notre système d'analyse des coûts bénéfices ne tient pas compte des coûts associés aux problèmes ci-dessus. (11 s'agit la d'un exemple parmi tant d'autres des nombreux moyens que notre société a de sanctionner le profit à court terme de l'entreprise privée au dépens des frais à long terme du public). Dans la majorité des cas, il n'y a pas d'autres méthodes pour combattre les ravageurs, ou les moyens existants sont d'application peu commode. Cependant, une autre raison, moins évidente, fait que la majorité des utilisateurs sont aussi inconsciemment attirés par les pesticides pour leurs propriétés symboliques, en particulier pour leur "symbole de puissance". Dans bien des cas, la plupart des êtres humains sont portés à agir comme s'ils étaient impuissants ou vulnérables, ils ont de ce fait tendance à se laisser inconsciemment attirer par des signes extérieurs de puissance, par exemple sur le plan de la profession, de la position sociale, des loisirs, de la possession, et même sur le plan des instruments et techniques utilisés pour résoudre les problèmes. II va de soi que ce comportement "compensatoire" tend à être automatique et répétitif de manière prévisible et à se défendre énergiquement, mais n'arrive jamais à engendrer de satisfaction durable. C'est comme si la notion de "suffisance" n'existait pas. Parce que les pesticides sont considérés comme des poisons puissant, en général appliqués directement sur "l'ennemi" au moyen d'appareils puissants et, parce qu'ils ont des effets prévisibles dans l'immédiat, ils sont tout désignés pour jouer ce rôle "compensatoire". De leur côté, les solutions alternatives sont généralement présentées comme des techniques douces; elles sont souvent d'un emploi plus compliqué et leurs effets sont moins certains. Ces effets peuvent se manifester de manière indirecte et, souvent, il faut davantage de temps pour venir à bout des ravageurs par ces moyens qu'avec la majorité des pesticides. Cela explique sans doute en grande partie le peu d'intérêt accordé à ces techniques alternatives malgré leur supériorité en terme d'analyse des coûts bénéfices. C'est ce qui explique aussi certaines des tensions ressenties lorsque notre bon sens nous conseille de faire telle chose, tandis que certaines forces obscures semblent nous pousser à ignorer cette sagesse intérieure. </strong><br /><br /><strong>Ainsi, on peut dire que les méthodes de lutte contre les ravageurs sont utilisées, et que même les recherches sur ces méthodes sont effectuées, non pas dans un cadre scientifique et objectif mais plutôt très subjectif et personnel. Cette situation s'applique non seulement à la lutte contre les ravageurs, mais aussi à toutes les parties du système alimentaire de même qu'à chaque aspect de notre vie. Partant de ce principe, il est facile de comprendre pourquoi dans le système alimentaire (et même dans le secteur industriel en général) les principaux objectifs sont la productivité, le profit et la puissance. I1 n'y a pas de limites inhérentes à ces objectifs. Ils sont associés à la croissance, à la concurrence et à la centralisation, à l'épuisement des ressources non renouvelables, à la destruction des ressources renouvelables et, en ce qui concerne notre espèce, au stress, à l'indifférence et à la dégénérescence. Des objectifs beaucoup plus appropriés seraient la nutrition (en tenant compte de la qualité tout comme de la quantité des aliments ainsi que des besoins individuels particuliers), la satisfaction, le développement et l'établissement d'un système durable. Mais il y a des contraintes inhérentes à ces objectifs car, dans ce cas, il faut penser en termes d'équilibre, de coopération et de décentralisation, de dépendance minimale à l'égard des ressources non renouvelables et d'impact minimal sur les ressources renouvelables. Les êtres humains vivant dans un tel système sont plus susceptibles d'éprouver de la joie, un sentiment d'intégration et d'union avec la terre et ses habitants, et d'avoir aussi le sentiment d'actualiser progressivement leur potentiel. C'est dans une telle perspective que les solutions suivantes pour combattre les ravageurs peuvent donner leur pleine mesure (Hill 1982a). </strong><br /><br /><strong>Emploi efficace des pesticides</strong><br /><br /><strong>Les efforts ayant pour but d'introduire les méthodes destinées à remplacer les pesticides conventionnels peuvent être classés sous trois formes d'approche: "efficacité", "substitution" et "restructura- tion". La gestion intégrée de la lutte contre les ravageurs, telle qu'elle est communément pratiquée, a recours aux pesticides ainsi qu'à des techniques qui, pour la plupart, s'appliquent aux deux premiers groupes. Dans la gestion intégrée, il faut en tout premier lieu se servir de techniques appropriées pour surveiller les ravageurs ou leurs effets (et aussi, idéalement, leurs mécanismes de contrôle naturel). Les techniques de surveillance comportent l'examen courant des cultures et de leur milieu, et des méthodes simples comme le frappage des branches, les filets, les pièges englués et autres pièges contenant des substances attractives comme les phéromones. Ces derniers sont aussi utilisés parfois comme moyens de contrôle, particulièrement pour perturber le comportement reproducteur de certains ravageurs. I1 y a aussi moyen d'accroître l'efficacité des pesticides par l'utilisation de meilleures formules et méthodes d'application (par exemple le développement d'applicateurs électrostatiques) et l'établissement du seuil économique pour chaque espèce de ravageur (Pimentel 1981). </strong><br /><br /><strong>Substitutions des pesticides</strong><br /><br /><strong>La "substitution" a pour objet de remplacer les pesticides extrêmement toxiques, persistants et non spécifiques par des produits moins nocifs ou encore par des moyens biologiques (comme les parasites, les prédateurs et les agents pathogènes des ravageurs). Ces derniers sont particulièrement efficaces contre les ravageurs "introduits". Les parasites comprennent certaines guêpes et mouches et les nématodes. Les prédateurs comprennent par exemple les coccinelles, les carabidés, les staphylins, les larves d'hémérobes, certaines guêpes, mouches, araignées et autres arachnides, des oiseaux et bien d 'autres animaux. Les agents pathogènes comprennent les bactéries, les champignons, les virus et les protozoaires. <br />L'introduction massive de mâles stériles ou génétiquement incompatibles au sein des populations de ravageurs s'est révélée efficace pour combattre certaines espèces, notamment les populations isolées. L'emploi des pesticides peut également être réduit par la culture de variétés résistantes et l'installation de pièges pour capturer les ravageurs. Les efforts déployés pour trouver des pesticides plus sélectifs et moins dangereux ont favorisé l'étude de nouveaux pesticides botaniques, d'hormones, de stérilisants et de contraceptifs ainsi que le réexamen des poudres abrasives et absorbantes comme la diatomite, notamment contre les insectes des céréales en silos et les insectes logés dans les bâtiments. <br />Bien qu'elles soient, sans conteste, supérieures aux produits chimiques toxiques non spécifiques, les solutions d'efficacité et de substitution envisagées ont également une lacune importante: étant donné que ces solutions sont avant tout curatives, plus elles seront efficaces plus elles protégeront et perpétueront les déficiences du système agricole qui sont à l'origine des problèmes causés par les ravageurs. C'est pourquoi on considère ces solutions comme des approches écologiques "superficielles". Elles demeurent des solutions externes appliquées à des problèmes internes. </strong><br /><br /><strong>Restructuration du système agro-alimentaire afin de prévenir le développement des ravageurs</strong><br /><br /><strong>Les solutions écologiques "profondes" contiennent les éléments de la "restructuration", approche que l’ensemble des spécialistes préconise pour l'avenir. Parce qu'elle intègre les changements de valeurs mentionnées précédemment; qu'elle situe l'être humain plutôt à l'intérieur qu'à l'extérieur de système alimentaire; qu'elle cherche à résoudre les problèmes de l'intérieur en incorporant et en aidant les processus homéostatiques naturels du système au lieu de recourir à l'application répétée de remèdes de plus en plus inefficaces sur des systèmes mal conçus et déficients (Hill 1981). <br />Les bases de ces stratégies nouvelles reposent sur les méthodes culturales comme la modification de l'habitat, la gestion des sols, l'emploi de récoltes appâts, la rotation des cultures, les cultures intercalaires et la culture de fleurs qui fournissent du pollen et du nectar à certains parasites et prédateurs des ravageurs. Bien que ces moyens comprennent un grand nombre d'éléments classés dans l'approche "superficielle" comme les variétés résistantes et les agents biologiques, ils ne sont généralement pas utilisés de façon curative mais plutôt à titre préventif. <br />Parce que l'approche préconisant la "restructuration" n'est encore qu'à ses débuts, on l'associe volontiers au terme agriculture auquel on a ajouté une série de qualificatifs vagues comme "écologique", "ré génératrice","biologique" ou "permanente" ( permaculture). Les solutions viables qui ont été utilisées avec succès agissent généralement en douceur, par des voies indirectes et en un laps de temps assez long, c'est-à-dire qu'elles présentent des caractéristiques radicalement opposées à celles des pesticides. Bien que les maigres fonds dédiés à la recherche sur le système alimentaire devraient être consacrés à l'examen de ces approches, il est d'ores et déjà évident que le principal obstacle au développement de stratégies nouvelles réside dans les comportements "compensatoires" inconscients adoptés par la majorité des êtres humains. En fait, à l'heure actuelle, ces comportements sont généralisés au point d'opérer au détriment de tous les efforts de recherche ou d'amélioration en matière de stratégies nouvelles. Dans cette vue, une "restructuration" au niveau de l'individu est un pré requis à la "restructuration" au niveau agro-alimentaire. Ce n'est qu'après avoir réussi à établir un esprit de conscience totale qu'il sera possible de passer à la recherche pertinente et de faire avancer les nouvelles conceptions appropriées es (Hill & Ott 1982). </strong><br /><br /><strong>Mise en place de l'approche "restructuration"</strong><br /><br /><strong>Pour développer des approches écologiques "profondes", il faut au préalable déceler les forces promotrices et restrictives à l'oeuvre, et renforcer les premières tout en neutralisant les secondes. Sur le plan individuel, cette transformation impose le développement d'un sens d'intégration avec la terre et l'observation attentive des processus d'équilibre et de rétroaction. Elle oblige à étudier le fonctionnement des systèmes naturels, et à les observer longuement pour apprendre à les imiter. Mais surtout, elle oblige chacun à surveiller davantage son propre comportement, à reconnaître son comportement "compensatoire" et à apprendre à s'en débarrasser. C'est là le fondement d'une approche holistique qui reconnaît que notre façon de lutter contre les ravageurs n'est en somme qu'un aspect de notre façon de vivre, et c'est en modifiant notre mode d'action et notre comportement général que nous arriverons à changer également notre manière de combattre les ravageurs (et même notre manière de tout faire). Le développement de cette approche aura non seulement des répercussions sur l'avenir de la lutte contre les ravageurs mais principalement sur l'évolution de notre espèce. En fait, il est fort probable que grâce a l'appui donné à ce genre de développement, les approches "profondes" préconisées aujourd'hui seront un jour considérées comme des approches "superficielles" par les générations futures. </strong>albouc213http://www.blogger.com/profile/01221797869547025905noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8065055492890102611.post-45512237056672079082007-11-17T20:05:00.000+00:002007-11-17T20:13:01.071+00:00LUTTE ECOLOGIQUE CONTRE LESalbouc213http://www.blogger.com/profile/01221797869547025905noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-8065055492890102611.post-64206375349736503232007-08-02T21:33:00.000+00:002007-08-02T21:43:04.342+00:00LE FEU BACTERIEN ET METHODES DE LUTTE POUR Y FAIRE FACEINTRODUCTION <br /><br />Le feu bactérien est la plus dangereuse maladie des arbres fruitiers à pépins et des maloïdés d'ornement. Elle est provoquée par une bactérie dénommée Erwinia amylovora qui est considérée jusqu’a présent comme un parasite de quarantaine pour un grand nombre de pays au niveau mondial et notamment le Maroc.<br /><br />La classification classique de cette bactérie est la suivante :<br /><br />- Règne : Bacteria <br />- Embranchement : Proteobacteria<br />- Classe : Gammaproteobacteria<br />- Ordre : Enterobacteriales<br />- Famille : Enterobacteriaceae<br />- Genre : Erwinia<br />- Nom binominal : Erwinia amylovora<br /><br />Cette bactériose représente une très grande menace pour l’arboriculture, en raison :<br /><br />- De sa très haute virulence: elle peut tuer un poirier en <br /> production en une saison;<br />- De l'absence de moyen de lutte efficace;<br />- De l'abondante diffusion dans le pays d'arbustes d'ornement <br /> très sensibles à la maladie;<br />- Des conditions climatiques et de dessimination favorables aux infections dans la plupart des régions arboricoles de notre pays.<br />Plantes hôtes menacées par le feu bactérien : En plus du poirier qui est son hôte principal, cette bactériose peut affecter plusieurs espèces d'arbres et arbustes d'ornement dont voici les principales : <br /><br />Amelanchier, Aronia, Aubépine (Crataegus), Cognassier, Cognassier du Japon, Cotonéaster, Kerria, Néflier, Néflier du Japon, Ostéoméles, Photinia,Pommier, Pyracantha, Pyracoméles, Raphiolepis, Sorbier, Stranvaesia.<br /><br />Comment reconnaît- on le feu bactérien par une série de photos ?<br />Noircissement et dessèchement sur place des bouquets floraux ou des pousses tendres (printemps et été) qui se recourbent en crosses caractéristiques. Les feuilles des parties atteintes semblent brûlées par le feu. A la base des parties nécrosées, présence possible d'exsudat blanc à brun caractéristique de la maladie. <br /> <br />À partir des exsudats, les bactéries sont disséminées sur d'autres plantes hôtes par le vent, la pluie, les insectes, les oiseaux et les outils de taille. <br /><br />DESCRIPTION DES SYMPTOMES ET DES DEGATS <br /><br />Au printemps, après la floraison, les tous premiers symptômes apparaissent sur les inflorescences, les feuilles des bouquets floraux et les jeunes pousses.<br /><br />Au fur et à mesure de sa progression, le feu bactérien provoque un dessèchement des organes herbacés. La frontière entre le tissu et la zone infectée n'est pas nette. Les organes herbacés se flétrissent et prennent une teinte brun - noir, comme si ils avaient été passés au feu (poirier) ou une teinte rousse (pommier). Ce flétrissement est suivi d'un dessèchement de l'organe atteint qui se recourbe en crosse.<br /><br />Plus tard les jeunes fruits se momifient. Tous les organes herbacés restent fixés aux branches constituant ainsi l'un des symptômes caractéristiques du feu bactérien.<br />Du bouquet floral, le mal gagne successivement : les rameaux, les branches fruitières, les charpentières, le tronc, et le système radiculaire. Sur les parties ligneuses, l'écorce s'affaisse aux emplacements malades (aspect humide), d'où perlent des gouttelettes d'exsudat visqueux blanc opaque sucré s'oxydant rapidement (il devient alors jaune brunâtre). Sous l'écorce, le bois présente une couleur brun rougeâtre foncée.<br /><br />A l'approche de l'hiver, la nécrose cesse de progresser et des chancres se forment sur les branches, les charpentières et les troncs. Au niveau de ces chancres, on observe sous l'écorce la présence de stries brun - rougeâtre. <br /> <br />Biologie <br /><br />La maladie passe l'hiver dans les chancres sur troncs et rameaux. Au printemps, ces chancres sécrètent des exsudats chargés d'une multitude de bactéries dont la dissémination est assurée par la pluie, le vent, les insectes, l'homme ...<br /><br />La bactérie pénètre dans la plante principalement par la fleur mais aussi par l'extrémité des pousses en croissance ou par les blessures. Elle progresse ensuite vers la base de l'arbre en provoquant des nécroses. En fin de période de croissance apparaît un chancre qui héberge la bactérie vivante (mais quasi inactive) pendant l'hiver.<br /><br />Epidémiologie <br /><br />La maladie est disséminée par les pluies, les insectes, les oiseaux et au moyen de transport des greffons malades. Elle évolue à des températures relativement élevées.<br /><br />La température optimale est de 18 C. De fortes contaminations peuvent se réaliser à des températures de 21 à 30 C. par temps ensoleillé qui favorisent l'activité des insectes. La deuxième vague de floraison du Poirier assortie de meilleures conditions de températures explique en partie la plus grande sensibilité de cette espèce à la maladie. Les branches sont directement infectées par temps humide ou venteux qui favorise la dissémination des exsudats.<br />Mesures de défense contre le feu bactérien<br /><br />-Respecter absolument l'interdiction d'importer tout arbre, arbuste et rameaux fleuris des plantes concernées<br />-Surveiller attentivement et fréquemment les plantes au niveau des zones cultivées pour déceler immédiatement tout foyer.<br />-Le succès d'une campagne d'éradication dépend avant tout de la rapidité des mesures d'intervention. <br />-Ne pas envoyer de matériel et ni de toucher les plantes malades<br />Mesures de lutte<br /><br />Il n'existe par de produit de traitement efficace contre le feu bactérien. Dans les régions concernées, il faut réaliser des contrôles réguliers et arracher immédiatement les plantes malades. À part les vergers, il faut contrôler les arbres isolés, ainsi que les plantes hôtes des haies et des zones résidentielles.<br /><br />Le matériel végétal infecté est dangereux (Attention : ne pas toucher !), car le feu bactérien est très contagieux, il se propage par simple contact des mains, des vêtements et des outils mais aussi par les insectes butineurs et les oiseaux. La bactérie peut survivre à l'état sec durant plusieurs mois sur des habits ou un sécateur.<br />En présence de cas suspects, un échantillon doit être prélevé par une personne agréée et analysé en laboratoire. La loi exige que le feu bactérien soit annoncé. Cette maladie est sans danger pour les êtres humains.<br /><br />Les méthodes de lutte actuelles sont essentiellement prophylactiques: élimination des débris végétaux infectés, des chancres sur les troncs, utilisation de variété résistante. <br />Egalement d’autres mesures sont à prendre telles que :<br /><br />- La surveillance des plantes sensibles nouvellement introduites.<br />- L’apport de fumure équilibrée.<br />- L’apport d’irrigation de manière raisonnée <br />- L’élimination de tout symptôme, L’incinération des plantes trop <br />- La désinfection des outils de travail.<br /><br />Aussi et pour soigner ou limiter les dégâts sur la culture infectée, on peut volontairement introduire une bactérie inoffensive pour la plante mais qui présente des antagonismes forts : Erwinia herbicolaalbouc213http://www.blogger.com/profile/01221797869547025905noreply@blogger.com38tag:blogger.com,1999:blog-8065055492890102611.post-16133557828652823322007-07-20T22:06:00.000+00:002007-07-20T22:07:47.635+00:00BIOLOGIE DU GUI ET MOYENS DE LUTTE PRECONISES POUR LE COMBATTRE<p> </p><h2 style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial; font-family: arial;">Sommaire</h2> <ul style="font-family: arial;" type="disc"><li class="MsoNormal" style=""><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Gui_%28plante%29#Description#Description"><span class="tocnumber"><span style="text-decoration: none;">1</span></span> <span class="toctext">Description</span></a> </li><ul type="circle"><li class="MsoNormal" style=""><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Gui_%28plante%29#Biologie#Biologie"><span class="tocnumber"><span style="text-decoration: none;">1.1</span></span> <span class="toctext">Biologie</span></a> </li><li class="MsoNormal" style=""><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Gui_%28plante%29#Vari.C3.A9t.C3.A9s#Vari.C3.A9t.C3.A9s"><span class="tocnumber"><span style="text-decoration: none;">1.2</span></span> <span class="toctext">Variétés</span></a> </li><li class="MsoNormal" style=""><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Gui_%28plante%29#Constituant#Constituant"><span class="tocnumber"><span style="text-decoration: none;">1.3</span></span> <span class="toctext">Constituant</span></a> </li><li class="MsoNormal" style=""><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Gui_%28plante%29#Distribution#Distribution"><span class="tocnumber"><span style="text-decoration: none;">1.4</span></span> <span class="toctext">Distribution</span></a> </li></ul><li class="MsoNormal" style=""><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Gui_%28plante%29#Histoire#Histoire"><span class="tocnumber"><span style="text-decoration: none;">2</span></span> <span class="toctext">Histoire</span></a> </li><li class="MsoNormal" style=""><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Gui_%28plante%29#Lutte_contre_le_gui#Lutte_contre_le_gui"><span class="tocnumber"><span style="text-decoration: none;">3</span></span> <span class="toctext">Lutte contre le gui</span></a> </li><li class="MsoNormal" style=""><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Gui_%28plante%29#Propri.C3.A9t.C3.A9s_et_utilisations#Propri.C3.A9t.C3.A9s_et_utilisations"><span class="tocnumber"><span style="text-decoration: none;">4</span></span> <span class="toctext">Propriétés et utilisations</span></a> </li><ul type="circle"><li class="MsoNormal" style=""><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Gui_%28plante%29#Propri.C3.A9t.C3.A9s#Propri.C3.A9t.C3.A9s"><span class="tocnumber"><span style="text-decoration: none;">4.1</span></span> <span class="toctext">Propriétés</span></a> </li><li class="MsoNormal" style=""><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Gui_%28plante%29#Pharmacop.C3.A9e#Pharmacop.C3.A9e"><span class="tocnumber"><span style="text-decoration: none;">4.2</span></span> <span class="toctext">Pharmacopée</span></a> </li><li class="MsoNormal" style=""><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Gui_%28plante%29#Divers#Divers"><span class="tocnumber"><span style="text-decoration: none;">4.3</span></span> <span class="toctext">Divers</span></a> </li></ul></ul> <span style="font-size: 12pt; font-family: arial;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Gui_%28plante%29#Liens_externes#Liens_externes"><span class="tocnumber"><span style="text-decoration: none;">* 5</span></span> <span class="toctext">Liens externes</span></a><br /><br /></span> <h2 style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial; font-family: arial;">Description</h2> <p style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial; text-align: justify; font-family: arial;">Le gui est un sous-arbrisseau <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89piphyte" title="Épiphyte">épiphyte</a> prenant, après quelques années, l'apparence d'une grosse boule vert jaunâtre de 50 cm à un mètre de diamètre. En hiver, après la chute des feuilles, il devient facilement repérable dans les arbres. Certaine branche peuvent atteindre 60 cm de hauteur.</p><div style="text-align: justify; font-family: arial;"> </div><p style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial; text-align: justify; font-family: arial;">Il est fixé à son hôte par un suçoir primaire de forme conique qui s'enfonce profondément jusqu'au bois, sans pouvoir pénétrer le tissu ligneux. Toutefois, l'accroissement du bois en épaisseur par la formation des cernes annuels finit par englober plus profondément ce suçoir. Celui-ci émet des ramifications latérales, les cordons corticaux qui s'insinuent et se ramifient sous l'<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89corce" title="Écorce">écorce</a> à la limite du <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Cambium" title="Cambium">cambium</a> et du <a href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Liber&action=edit" title="Liber"><span style="color: rgb(204, 34, 0);">liber</span></a> et émettent à leur tour des suçoirs secondaires. L'observation sur une branche coupée de l'enfoncement de ces suçoirs dans les cernes du bois permet de déterminer l'âge de la touffe, qui peut atteindre 30 ans.</p><div style="text-align: justify; font-family: arial;"> </div><p style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial; text-align: justify; font-family: arial;">Les tiges vertes, de section cylindrique, ont un mode de ramification dichotomique par suite de l'avortement du <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Bourgeon" title="Bourgeon">bourgeon</a> terminal. Cette dichotomie n'est toutefois pas absolue, il peut arriver que plus de deux rameaux partent du même nœud. Les ramifications successives conduisent à la forme de boule, leur nombre permettant d'évaluer l'âge de la plante.</p><div style="text-align: justify; font-family: arial;"> </div><p style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial; text-align: justify; font-family: arial;">Les feuilles, vertes également tirant souvent sur un vert jaunâtre, sont simples, arrondies, sans pétiole et disposées par paires opposées à l'extrémité des rameaux. Leur <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Limbe_foliaire" title="Limbe foliaire">limbe</a>, coriace, de 5 à 6 cm de long, est parcouru par cinq <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Nervure" title="Nervure">nervures</a> parallèles. Elles persistent 18 mois à deux ans faisant du gui une plante toujours verte.</p><div style="text-align: justify; font-family: arial;"> </div><p style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial; text-align: justify; font-family: arial;">Le gui est une plante <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Dio%C3%AFque" title="Dioïque">dioïque</a>, avec donc des touffes à fleurs femelles et d'autres à fleurs mâles, et une floraison en mars et avril. Il peut arriver que les touffes voisines soient imbriquées donnant l'impression de pieds <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Hermaphrodisme" title="Hermaphrodisme">hermaphrodites</a>.</p><div style="text-align: justify; font-family: arial;"> </div><p style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial; text-align: justify; font-family: arial;">Les fleurs, sessiles, jaunâtres, sont groupées en petites inflorescences insérées au niveau des nœuds des tiges. Les fleurs mâles comportent quatre <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/T%C3%A9pale" title="Tépale">tépales</a> qui portent les <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Anth%C3%A8re" title="Anthère">anthères</a> sans filet. À la floraison, elles laissent apparaître le <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Pollen" title="Pollen">pollen</a> sur leur face interne.</p><div style="text-align: justify; font-family: arial;"> </div><p style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial; text-align: justify; font-family: arial;">Les fleurs femelles sont très particulières aussi : elle comportent quatre tépales surmontant un ovaire infère soudé au réceptacle.</p><div style="text-align: justify; font-family: arial;"> </div><p style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial; text-align: justify; font-family: arial;">Les fruits donnés par les touffes femelles sont de fausses <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Baie_%28botanique%29" title="Baie (botanique)">baies</a> globuleuses de 8 à 10 mm de diamètre, d'un blanc vitreux, charnues et visqueuses, caractéristique soulignée par <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Virgile" title="Virgile">Virgile</a> et <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Pline" title="Pline">Pline</a>, d'où le terme de <i>viscum</i>. La pulpe est contituée de viscine, substance collante qui contribue à la fixation des graines sur les branches des plantes-hôtes.</p><div style="text-align: justify; font-family: arial;"> </div><p style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial; text-align: justify; font-family: arial;">Les fruits mûrissent entre août et décembre et ne germent qu'après une période de repos de plusieurs mois.</p> <div style="border-style: none none dotted; border-color: -moz-use-text-color -moz-use-text-color rgb(170, 170, 170); border-width: medium medium 1pt; padding: 0cm; background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial; text-align: justify; font-family: arial;"> <h3>Biologie</h3> </div><div style="text-align: justify; font-family: arial;"> </div><p style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial; text-align: justify; font-family: arial;">Le gui est une <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Plante_parasite" title="Plante parasite">plante hémiparasite</a>, c'est-à-dire qu'il n'est pas totalement dépendant de son hôte. Il utilise les ressources de la plante hôte en lui soutirant eau et sels minéraux, mais il possède de la <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Chlorophylle" title="Chlorophylle">chlorophylle</a> et peut fabriquer ses propres sucres.</p><div style="text-align: justify; font-family: arial;"> </div><p style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial; text-align: justify; font-family: arial;">Plus d'une centaine d'espèces d'arbres sont susceptibles d'être parasitées. Parmi les feuillus, les arbres les plus fréquemment atteints sont les <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Pommier" title="Pommier">pommiers</a>, les <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Peuplier" title="Peuplier">peupliers</a> (surtout le <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Peuplier_noir" title="Peuplier noir">peuplier noir</a>) et les <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Tremble" title="Tremble">trembles</a>, les <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Aub%C3%A9pine" title="Aubépine">aubépines</a>, les <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Saule" title="Saule">saules</a>, les <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Robinier" title="Robinier">robiniers</a> et les <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Tilleul" title="Tilleul">tilleuls</a>. On le trouve également souvent sur les <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Poirier" title="Poirier">poiriers</a>, les <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Noisetier" title="Noisetier">noisetiers</a> et les <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Cerisier" title="Cerisier">cerisiers</a>, et plus rarement sur les <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Noyer" title="Noyer">noyers</a>, et les <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Fr%C3%AAne" title="Frêne">frênes</a>. On ne le trouve jamais sur les <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%AAtre" title="Hêtre">hêtres</a> et les <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Platane" title="Platane">platanes</a>. Sa présence sur les <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Orme" title="Orme">ormes</a> et les <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%AAne" title="Chêne">chênes</a> est très rare, d'où l'importance que les druides accordaient au gui récolté sur les chênes. Des formes particulières parasitent aussi les <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Sapin" title="Sapin">sapins</a> et les <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Pin_%28plante%29" title="Pin (plante)">pins</a>, et occasionnellement les <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89pic%C3%A9a" title="Épicéa">épicéas</a>. Le gui peut aussi, accidentellement parasiter une autre touffe de gui.</p><div style="text-align: justify; font-family: arial;"> </div><p style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial; text-align: justify; font-family: arial;">Sa dispersion est assurées par les oiseaux, et en particulier les <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Grive" title="Grive">grives</a> (notamment la <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Grive_draine" title="Grive draine">grive draine</a>, <i>Turdus viscivorus</i>) et les <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Merle" title="Merle">merles</a> qui raffolent des fruits du gui et rejettent les graines non digérées dans leurs fientes, parfois à plusieurs kilomètres compte tenu du temps de la digestion. Celles-ci peuvent alors germer et donner naissance à une nouvelle touffe si elle sont déposées sur une branche d'un arbre-hôte. Par contre les <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9sange" title="Mésange">mésanges</a> et les <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Fauvette" title="Fauvette">fauvettes</a> qui décortiquent les baies sur place assurent une dissémination beaucoup plus limitée.</p> <div style="border-style: none none dotted; border-color: -moz-use-text-color -moz-use-text-color rgb(170, 170, 170); border-width: medium medium 1pt; padding: 0cm; background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial; text-align: justify; font-family: arial;"> <h3>Variétés</h3> </div><div style="text-align: justify; font-family: arial;"> </div><p class="MsoNormal" style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial; text-align: justify; font-family: arial;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Image:200501_Gui_I.JPG" title="Touffe de gui dans un buisson"><span style="text-decoration: none;"><!--[if gte vml 1]><v:shapetype id="_x0000_t75" coordsize="21600,21600" spt="75" preferrelative="t" path="m@4@5l@4@11@9@11@9@5xe" filled="f" stroked="f"> <v:stroke joinstyle="miter"> <v:formulas> <v:f eqn="if lineDrawn pixelLineWidth 0"> <v:f eqn="sum @0 1 0"> <v:f eqn="sum 0 0 @1"> <v:f eqn="prod @2 1 2"> <v:f eqn="prod @3 21600 pixelWidth"> <v:f eqn="prod @3 21600 pixelHeight"> <v:f eqn="sum @0 0 1"> <v:f eqn="prod @6 1 2"> <v:f eqn="prod @7 21600 pixelWidth"> <v:f eqn="sum @8 21600 0"> <v:f eqn="prod @7 21600 pixelHeight"> <v:f eqn="sum @10 21600 0"> </v:formulas> <v:path extrusionok="f" gradientshapeok="t" connecttype="rect"> <o:lock ext="edit" aspectratio="t"> </v:shapetype><v:shape id="_x0000_i1025" type="#_x0000_t75" alt="Touffe de gui dans un buisson" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Image:200501_Gui_I.JPG" title=""Touffe de gui dans un buisson"" style="'width:135pt;height:101.25pt'" button="t"> <v:imagedata src="file:///C:\DOCUME~1\ali\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image001.jpg" href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/fr/thumb/7/76/200501_Gui_I.JPG/180px-200501_Gui_I.JPG"> </v:shape><![endif]--><!--[if !vml]--><span style=""><img src="file:///C:/DOCUME%7E1/ali/LOCALS%7E1/Temp/msohtml1/01/clip_image001.jpg" alt="Touffe de gui dans un buisson" shapes="_x0000_i1025" border="0" height="135" width="180" /></span><!--[endif]--></span></a></p><div style="text-align: justify; font-family: arial;"> </div><p class="MsoNormal" style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial; text-align: justify; font-family: arial;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Image:200501_Gui_I.JPG" title="Agrandir"><span style="text-decoration: none;"><!--[if gte vml 1]><v:shape id="_x0000_i1026" type="#_x0000_t75" alt="Agrandir" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Image:200501_Gui_I.JPG" title="Agrandir" style="'width:11.25pt;height:8.25pt'" button="t"> <v:imagedata src="file:///C:\DOCUME~1\ali\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image002.gif" href="http://fr.wikipedia.org/skins-1.5/common/images/magnify-clip.png"> </v:shape><![endif]--><!--[if !vml]--><span style=""><img src="file:///C:/DOCUME%7E1/ali/LOCALS%7E1/Temp/msohtml1/01/clip_image002.gif" alt="Agrandir" shapes="_x0000_i1026" border="0" height="11" width="15" /></span><!--[endif]--></span></a></p><div style="text-align: justify; font-family: arial;"> </div><p class="MsoNormal" style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial; text-align: justify; font-family: arial;">Touffe de gui dans un buisson</p><div style="text-align: justify; font-family: arial;"> </div><p style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial; text-align: justify; font-family: arial;">Certains auteurs distinguent trois sous-espèces du gui :</p><div style="text-align: justify; font-family: arial;"> </div><ul style="text-align: justify; font-family: arial;" type="disc"><li class="MsoNormal" style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial;"><i>Viscum album mali</i>, le gui blanc d'Europe, le plus commun, parasitant les feuillus, </li><ul type="circle"><li class="MsoNormal" style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial;"><i>Viscum album abietis</i>, le gui du sapin, </li><li class="MsoNormal" style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial;"><i>Viscum album pini</i>, le gui du pin. </li></ul></ul><div style="text-align: justify; font-family: arial;"> </div><p style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial; text-align: justify; font-family: arial;">Il existe par ailleurs quelques 70 espèces du genre <i>Viscum</i> réparties dans les régions tempérées.</p><div style="text-align: justify; font-family: arial;"> </div><p style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial; text-align: justify; font-family: arial;">Le <i><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Gui_am%C3%A9ricain" title="Gui américain">gui américain</a></i>, <i><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Phoradendron_leucarpum" title="Phoradendron leucarpum">Phoradendron leucarpum</a></i>, bien que ressemblant au gui blanc d'Europe appartient à un genre distinct, <i><a href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Phoradendron&action=edit" title="Phoradendron"><span style="color: rgb(204, 34, 0);">Phoradendron</span></a></i>, originaire d'<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Am%C3%A9rique_du_Nord" title="Amérique du Nord">Amérique du Nord</a>.</p><div style="text-align: justify; font-family: arial;"> </div> <div style="border-style: none none dotted; border-color: -moz-use-text-color -moz-use-text-color rgb(170, 170, 170); border-width: medium medium 1pt; padding: 0cm; background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial; font-family: arial;"> <h3>Constituant</h3> </div> <p style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial; text-align: justify; font-family: arial;">Choline, viscalbine, viscoflavine, acétylcholine, viscotoxine, inosite, mannite, saponine, acides, sels, vitamine C, résine.</p> <div style="border-style: none none dotted; border-color: -moz-use-text-color -moz-use-text-color rgb(170, 170, 170); border-width: medium medium 1pt; padding: 0cm; background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial; text-align: justify; font-family: arial;"> <h3>Distribution</h3> </div><div style="text-align: justify; font-family: arial;"> </div><p style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial; text-align: justify; font-family: arial;">L'aire de répartition du gui est assez vaste. Elle comprend :</p><div style="text-align: justify; font-family: arial;"> </div><ul style="text-align: justify; font-family: arial;" type="disc"><li class="MsoNormal" style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial;">l'<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Afrique_du_Nord" title="Afrique du Nord">Afrique du Nord</a>, </li><li class="MsoNormal" style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial;">l'<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Europe" title="Europe">Europe</a> : de la <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Scandinavie" title="Scandinavie">Scandinavie</a> à la <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9ninsule_ib%C3%A9rique" title="Péninsule ibérique">péninsule ibérique</a> et des <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%8Eles_britanniques" title="Îles britanniques">îles britanniques</a> à la <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Russie" title="Russie">Russie</a> et l'<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ukraine" title="Ukraine">Ukraine</a>, </li><li class="MsoNormal" style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial;">l'<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Asie_mineure" title="Asie mineure">Asie mineure</a> et le <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Proche-Orient" title="Proche-Orient">Proche-Orient</a> (<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Liban" title="Liban">Liban</a>, <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Syrie" title="Syrie">Syrie</a>), </li><li class="MsoNormal" style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial;">la région du <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Caucase" title="Caucase">Caucase</a>, </li><li class="MsoNormal" style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial;">l'<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Extr%C3%AAme-Orient" title="Extrême-Orient">Extrême-Orient</a> (<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Japon" title="Japon">Japon</a> et <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Cor%C3%A9e" title="Corée">Corée</a>), </li><li class="MsoNormal" style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial;">le <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Sous-continent_indien" title="Sous-continent indien">sous-continent indien</a> et l'<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Indochine" title="Indochine">Indochine</a>. </li></ul><div style="text-align: justify; font-family: arial;"> </div><p style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial; text-align: justify; font-family: arial;">C'est une espèce présente surtout dans les régions de plaines et de collines.</p><div style="text-align: justify; font-family: arial;"> </div> <h2 style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial; text-align: justify; font-family: arial;">Histoire</h2><div style="text-align: justify; font-family: arial;"> </div><p class="MsoNormal" style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial; text-align: justify; font-family: arial;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Image:Viscum-s.jpg" title="Touffe de gui blanc d'Europe"><span style="text-decoration: none;"><!--[if gte vml 1]><v:shapetype id="_x0000_t75" coordsize="21600,21600" spt="75" preferrelative="t" path="m@4@5l@4@11@9@11@9@5xe" filled="f" stroked="f"> <v:stroke joinstyle="miter"> <v:formulas> <v:f eqn="if lineDrawn pixelLineWidth 0"> <v:f eqn="sum @0 1 0"> <v:f eqn="sum 0 0 @1"> <v:f eqn="prod @2 1 2"> <v:f eqn="prod @3 21600 pixelWidth"> <v:f eqn="prod @3 21600 pixelHeight"> <v:f eqn="sum @0 0 1"> <v:f eqn="prod @6 1 2"> <v:f eqn="prod @7 21600 pixelWidth"> <v:f eqn="sum @8 21600 0"> <v:f eqn="prod @7 21600 pixelHeight"> <v:f eqn="sum @10 21600 0"> </v:formulas> <v:path extrusionok="f" gradientshapeok="t" connecttype="rect"> <o:lock ext="edit" aspectratio="t"> </v:shapetype><v:shape id="_x0000_i1025" type="#_x0000_t75" alt="Touffe de gui blanc d'Europe" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Image:Viscum-s.jpg" title=""Touffe de gui blanc d'Europe"" style="'width:135pt;height:139.5pt'" button="t"> <v:imagedata src="file:///C:\DOCUME~1\ali\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image001.jpg" href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/fr/thumb/1/15/Viscum-s.jpg/180px-Viscum-s.jpg"> </v:shape><![endif]--><!--[if !vml]--><span style=""><img style="width: 109px; height: 18px;" src="file:///C:/DOCUME%7E1/ali/LOCALS%7E1/Temp/msohtml1/01/clip_image001.jpg" alt="Touffe de gui blanc d'Europe" shapes="_x0000_i1025" border="0" /></span><!--[endif]--></span></a></p><div style="text-align: justify; font-family: arial;"> </div><p class="MsoNormal" style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial; text-align: justify; font-family: arial;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Image:Viscum-s.jpg" title="Agrandir"><span style="text-decoration: none;"><!--[if gte vml 1]><v:shape id="_x0000_i1026" type="#_x0000_t75" alt="Agrandir" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Image:Viscum-s.jpg" title="Agrandir" style="'width:11.25pt;height:8.25pt'" button="t"> <v:imagedata src="file:///C:\DOCUME~1\ali\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image002.gif" href="http://fr.wikipedia.org/skins-1.5/common/images/magnify-clip.png"> </v:shape><![endif]--><!--[if !vml]--><span style=""><img src="file:///C:/DOCUME%7E1/ali/LOCALS%7E1/Temp/msohtml1/01/clip_image002.gif" alt="Agrandir" shapes="_x0000_i1026" border="0" height="11" width="15" /></span></span></a></p><div style="text-align: justify; font-family: arial;"> </div><p class="MsoNormal" style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial; text-align: justify; font-family: arial;"><span style="text-decoration: underline;"></span>Touffe de gui blanc d'Europe</p><div style="text-align: justify; font-family: arial;"> </div><p style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial; text-align: justify; font-family: arial;">Les Grecs associaient le gui à <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Herm%C3%A8s" title="Hermès">Hermès</a>, grand messager de l'<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Olympe" title="Olympe">Olympe</a>, mais aussi dieu de la santé.</p><div style="text-align: justify; font-family: arial;"> </div><p style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial; text-align: justify; font-family: arial;">Du temps des <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Gaulois" title="Gaulois">Gaulois</a>, les <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Druide" title="Druide">druides</a> allaient en forêt pour couper le gui sacré, le sixième jour de l'année celtique. Ils coupaient le gui en s'exclamant : « <i>O Ghel an Heu</i> » ce qui signifie littéralement « <i>Que le blé germe</i> ». Cet expression sera modernisée au Moyen Âge dans « <i>Au gui l'an neuf</i> ».</p><div style="text-align: justify; font-family: arial;"> </div><p style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial; text-align: justify; font-family: arial;">En <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Bretagne_historique" title="Bretagne historique">Bretagne</a>, au <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/XIXe_si%C3%A8cle" title="XIXe siècle"><span class="romain1">XIX</span><sup><span style="font-size: 9.5pt;">e</span></sup> siècle</a> encore, les enfants allaient frapper aux portes des maisons bourgeoises en criant le « <i>blé germe</i> » et ils recevaient des étrennes.</p><div style="text-align: justify; font-family: arial;"> </div><p style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial; text-align: justify; font-family: arial;">Les druides considéraient cette plante comme sacrée en raison des vertus médicinales, ou même miraculeuses, qu'ils lui attribuaient; le gui chassait les mauvais esprits, purifiait les âmes, guérissait les corps, neutralisait les poisons, assurait la fécondité des troupeaux, permettait même de voir les fantômes et de les faire parler. Le gui cueilli sur le <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%AAne" title="Chêne">chêne</a> – chose rare – était particulièrement recherché car cet arbre symbolisait la force et la puissance.</p><div style="text-align: justify; font-family: arial;"> </div><p style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial; text-align: justify; font-family: arial;">Selon une légende <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Scandinavie" title="Scandinavie">scandinave</a>, le dieu soleil, Baldut, avait été tué par une flèche fabriquée avec une tige de gui par le démon Loki. Sa mère, Preyla, implora les autres dieux pour son retour à la vie, et celui-ci devint le symbole de l'amour et du pardon.<br /></p> <h2 style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial; text-align: justify; font-family: arial;">Lutte contre le gui</h2><div style="text-align: justify; font-family: arial;"> </div><p class="MsoNormal" style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial; text-align: justify; font-family: arial;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Image:200501_Gui_II.JPG" title="Touffe de gui sur le tronc d'un arbre"><span style="text-decoration: none;"><!--[if gte vml 1]><v:shapetype id="_x0000_t75" coordsize="21600,21600" spt="75" preferrelative="t" path="m@4@5l@4@11@9@11@9@5xe" filled="f" stroked="f"> <v:stroke joinstyle="miter"> <v:formulas> <v:f eqn="if lineDrawn pixelLineWidth 0"> <v:f eqn="sum @0 1 0"> <v:f eqn="sum 0 0 @1"> <v:f eqn="prod @2 1 2"> <v:f eqn="prod @3 21600 pixelWidth"> <v:f eqn="prod @3 21600 pixelHeight"> <v:f eqn="sum @0 0 1"> <v:f eqn="prod @6 1 2"> <v:f eqn="prod @7 21600 pixelWidth"> <v:f eqn="sum @8 21600 0"> <v:f eqn="prod @7 21600 pixelHeight"> <v:f eqn="sum @10 21600 0"> </v:formulas> <v:path extrusionok="f" gradientshapeok="t" connecttype="rect"> <o:lock ext="edit" aspectratio="t"> </v:shapetype><v:shape id="_x0000_i1025" type="#_x0000_t75" alt="Touffe de gui sur le tronc d'un arbre" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Image:200501_Gui_II.JPG" title=""Touffe de gui sur le tronc d'un arbre"" style="'width:135pt;height:180pt'" button="t"> <v:imagedata src="file:///C:\DOCUME~1\ali\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image001.jpg" href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/fr/thumb/4/47/200501_Gui_II.JPG/180px-200501_Gui_II.JPG"> </v:shape><![endif]--><!--[if !vml]--><span style=""><img src="file:///C:/DOCUME%7E1/ali/LOCALS%7E1/Temp/msohtml1/01/clip_image001.jpg" alt="Touffe de gui sur le tronc d'un arbre" shapes="_x0000_i1025" border="0" height="240" width="180" /></span><!--[endif]--></span></a></p><div style="text-align: justify; font-family: arial;"> </div><p class="MsoNormal" style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial; text-align: justify; font-family: arial;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Image:200501_Gui_II.JPG" title="Agrandir"><span style="text-decoration: none;"><!--[if gte vml 1]><v:shape id="_x0000_i1026" type="#_x0000_t75" alt="Agrandir" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Image:200501_Gui_II.JPG" title="Agrandir" style="'width:11.25pt;height:8.25pt'" button="t"> <v:imagedata src="file:///C:\DOCUME~1\ali\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image002.gif" href="http://fr.wikipedia.org/skins-1.5/common/images/magnify-clip.png"> </v:shape><![endif]--><!--[if !vml]--><span style=""><img style="width: 7px; height: 18px;" src="file:///C:/DOCUME%7E1/ali/LOCALS%7E1/Temp/msohtml1/01/clip_image002.gif" alt="Agrandir" shapes="_x0000_i1026" border="0" /></span><!--[endif]--></span></a></p><div style="text-align: justify; font-family: arial;"> </div><p style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial; text-align: justify; font-family: arial;">Le gui est considéré comme un <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Fl%C3%A9au" title="Fléau">fléau</a> par les forestiers et les arboriculteurs car sa présence provoque l'affaiblissement de l'arbre-hôte, ralentit sa croissance et diminue la qualité du bois ainsi que la production fruitière dans le cas des pommiers. Au point de fixation du gui, il se produit un renflement de la branche hôte, puis progressivement un affaiblissement mesurable de la partie située au delà de ce point, partie qui finit à la longue par se dessécher. En outre l'affaiblissement de l'arbre favorise d'autres attaques de parasites, champigons et insectes notamment.</p><div style="text-align: justify; font-family: arial;"> </div><p style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial; text-align: justify; font-family: arial;">Une fois collée sur une branche, la graine germe et développe un cône de fixation pourvu en son centre d'une racine suçoir qui s'enfonce dans le cortex de l'arbre-hôte, à la recherche des tissus conducteurs de sève.</p><div style="text-align: justify; font-family: arial;"> </div><p style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial; text-align: justify; font-family: arial;">La lutte contre le gui n'est pas facile. La plus éprouvée est la méthode mécanique qui consiste à enlever les touffes de gui, mais cela n'est généralement pas suffisant car tant qu'on n'a pas extirpé les cordons corticaux, ceux-ci peuvent émettre des bourgeons adventifs capables de créer de nouvelles touffes. Il faut donc tailler les branches assez largement avant le point de fixation, mais cela n'est pas toujours faisable si le gui est implanté sur une branche maîtresse, voire sur le tronc.</p><div style="text-align: justify; font-family: arial;"> </div><p style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial; text-align: justify; font-family: arial;">Aucun produit chimique n'existe actuellement pour contrôler le gui sans nuire à la plante hôte. La destruction chimique, notamment par l'injection dans le tronc de l'hôte d'<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Herbicide" title="Herbicide">herbicides</a> systémiques, qui sont véhiculés par la <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A8ve" title="Sève">sève</a>, fait l'objet de recherche en vue de trouver des substances spécifiques.</p><div style="text-align: justify; font-family: arial;"> </div><p style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial; text-align: justify; font-family: arial;">Enfin la prévention, par la sélection de cultivars naturellement résistants, est une voie de recherche prometteuse.</p><div style="text-align: justify; font-family: arial;"> </div><p style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial; text-align: justify; font-family: arial;">En France, le gui figure sur la liste des <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Organisme_nuisible" title="Organisme nuisible">organismes nuisibles</a> dont la destruction peut être rendue obligatoire par arrêté préfectoral.</p> <h2 style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial; text-align: justify; font-family: arial;">Propriétés et utilisations</h2><div style="text-align: justify; font-family: arial;"> </div><div style="border-style: none none dotted; border-color: -moz-use-text-color -moz-use-text-color rgb(170, 170, 170); border-width: medium medium 1pt; padding: 0cm; background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial; text-align: justify; font-family: arial;"> <h3><a name="Propri.C3.A9t.C3.A9s"></a>Propriétés</h3> </div><div style="text-align: justify; font-family: arial;"> </div><p style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial; text-align: justify; font-family: arial;">Le gui renferme des substances toxiques (des glucosides) qui peuvent provoquer en cas d'ingestion des fruits des troubles digestifs, et même des troubles cardiaques si le nombre de baies ingérées dépasse la dizaine.</p><div style="text-align: justify; font-family: arial;"> </div><div style="border-style: none none dotted; border-color: -moz-use-text-color -moz-use-text-color rgb(170, 170, 170); border-width: medium medium 1pt; padding: 0cm; background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial; text-align: justify; font-family: arial;"> <h3><a name="Pharmacop.C3.A9e"></a>Pharmacopée</h3> </div><div style="text-align: justify; font-family: arial;"> </div><ul style="text-align: justify; font-family: arial;" type="disc"><li class="MsoNormal" style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial;">Partie utilisée : Feuilles et branchettes </li><li class="MsoNormal" style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial;">propriété : Hypotenseur, vasodilatateur, antiépileptique, diurétique </li><li class="MsoNormal" style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial;">Mode d'emploi : Infusion, teinture, sirop, extrait de fluide, œnolé, extrait visqueux </li></ul><div style="text-align: justify; font-family: arial;"> </div><p style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial; text-align: justify; font-family: arial;">le gui était autrefois prescrit contre l'<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89pilepsie" title="Épilepsie">épilepsie</a>, les désordres nerveux, pour la régulation des activités glandulaires, du rythme cardiaque et de la digestion. La décoction des branchettes donne de bon résultat sur les engelures, mais peut être cause d'intollérance.</p><div style="text-align: justify; font-family: arial;"> </div><p style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial; text-align: justify; font-family: arial;">La <a href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Viscine&action=edit" title="Viscine"><span style="color: rgb(204, 34, 0);">viscine</span></a>, substance extraite du gui, peut à forte dose ralentir dangereusement le rythme cardiaque, causer des convulsions, accroître la pression artérielle et même provoquer un avortement, alors qu'en faible dose, elle a des effets bénéfiques sur les personnes souffrant d'hypertension et de maladies cardiaques.</p> <div style="border-style: none none dotted; border-color: -moz-use-text-color -moz-use-text-color rgb(170, 170, 170); border-width: medium medium 1pt; padding: 0cm; background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial; text-align: justify; font-family: arial;"> <h3>Divers</h3> </div><div style="text-align: justify; font-family: arial;"> </div><ul style="text-align: justify; font-family: arial;" type="disc"><li class="MsoNormal" style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial;">le feuillage du gui a parfois été utilisé comme <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Fourrage" title="Fourrage">fourrage</a> pour compléter l'alimentation des bestiaux à la mauvaise saison. Il était réputé favoriser la <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Lactation" title="Lactation">lactation</a> des vaches et des chèvres. </li><li class="MsoNormal" style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial;">Les fruits du gui, une fois macéré, fermenté et cuits, donnent une colle fine et très adhésive qui servait de glu (<i>glu des oiseleurs</i>). </li></ul> <h2 style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial; font-family: arial;">Liens externes</h2> <ul style="font-family: arial;" type="disc"><li class="MsoNormal" style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial;"><a href="http://www.ariege.com/nature/gui.html" title="http://www.ariege.com/nature/gui.html">Gui</a> <b><span style="font-size: 8.5pt;">(fr)</span></b> </li><li class="MsoNormal" style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial;">Référence <a href="http://www.ars-grin.gov/" title="http://www.ars-grin.gov/">GRIN</a> : <a href="http://www.ars-grin.gov/%7Esbmljw/cgi-bin/taxon.pl?41807" title="http://www.ars-grin.gov/~sbmljw/cgi-bin/taxon.pl?41807"><span style="font-size: 10pt;">taxon</span> 41807 <i>Viscum album</i></a> <b><span style="font-size: 8.5pt;">(en)</span></b> </li><li class="MsoNormal" style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial;">Référence <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Integrated_Taxonomic_Information_System" title="Integrated Taxonomic Information System">ITIS</a> : <a href="http://www.itis.usda.gov/servlet/SingleRpt/SingleRpt?search_topic=TSN&search_value=27906" title="http://www.itis.usda.gov/servlet/SingleRpt/SingleRpt?search_topic=TSN&search_value=27906"><span style="font-size: 10pt;">TSN</span> 27906 <i>Viscum album</i></a> <b><span style="font-size: 8.5pt;">(en)</span></b> </li><li class="MsoNormal" style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial;">Référence <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Tela_Botanica" title="Tela Botanica">Tela Botanica (France métro)</a> : <a href="http://www.tela-botanica.org/eflore/BDNFF/4.02/nn/72719" title="http://www.tela-botanica.org/eflore/BDNFF/4.02/nn/72719"><i>Viscum album</i></a> <b><span style="font-size: 8.5pt;">(fr)</span></b> </li></ul> <p class="MsoNormal" style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial; font-family: arial;">Récupérée de « <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Gui_%28plante%29">http://fr.wikipedia.org/wiki/Gui_%28plante%29</a> »</p> <p style="background: rgb(255, 255, 238) none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial; text-align: justify;"><br /></p>albouc213http://www.blogger.com/profile/01221797869547025905noreply@blogger.com156tag:blogger.com,1999:blog-8065055492890102611.post-84856921313002906612007-07-20T20:44:00.000+00:002007-07-20T22:34:48.948+00:00LES ACIDES DANS LES BOUILLIES HERBICIDES<div style="font-family: arial; text-align: justify; font-weight: bold;" class="post-body"> <p>Avez vous déjà entendu dire que l’addition d’acides dans la bouillie améliore la performance des herbicides ? Dans la région de Saint-Hyacinthe,de nombreux producteurs utilisent régulièrement cette pratique avec un ou plusieurs herbicides pour réduire ses doses. Au Québec, il n'y a pas de tests scientifiques permettant de valider ces pratiques mais certaines informations méritent d’être connues.<br /><br />Deux bonnes raisons pour acidifier<br /><br />La chimie c’est bien compliqué ! Les herbicides appartiennent à différentes familles de produits chimiques et ne réagissent pas tous de la même façon. Certains herbicides sont plus sensibles à la qualité de l’eau*4*6. Votre eau peut être plus ou moins compatible avec certains herbicides*5*7. Les fabricants, de leur côté, nous disent que leur formulation permet à leur produit d'être performant peu importe la qualité de l'eau utiilisée.<br />1 ère bonne raison : votre eau est alcaline (pH > 7) *5<br /><br />Certains herbicides se dégradent rapidement dans une eau alcaline. L’atrazine, par exemple, s’hydrolyse à 50% en une heure seulement à pH = 9 et en 10 heure à pH = 5.Ce produit se conserve donc mieux en milieu acide*5. Ceci n’est pas vrai pour tous les herbicides. Il est difficile de savoir à quel pH se conserve le mieux chaque herbicide car les étiquettes sont habituellement muettes à ce sujet. Les mauvaises herbes à feuilles larges ont des propriétés alcalines. La surface des feuilles de l’abutilon a un pH = 9,7. Il est possible que ce phénomène influence la performance de certains herbicides.<br /><br />pH recommandé pour quelques herbicides:<br /><br />Herbicide pH<br />Atrazine 7<br />Banvel 5 à 6<br />Basagran 5<br />Buctril 5<br />Fusilade 7<br />RoundUp 5,5<br /><br />L’eau de l’aqueduc de Saint-Hyacinthe, par exemple, a un pH 7,3 et une dureté de 96 ppm. Pour l’acidifier jusqu’à pH = 5 il faut ajouter 0,022 litre d’acide citrique liquide à 50% par 100 litres d’eau. Ceci représente un coût de 0,08 $ par 100 litres ou par hectare (si vous traitez à 100 l/ha). Pour un réservoir de 400 gallons US, il faudra les 2/3 d’un litre de ce même acide et il en coûtera 2,33 $. Attention, si votre eau a, elle aussi, un pH de 7,3, vous ne pouvez pas vous fier aux calculs faits pour l’eau de Saint-Hyacinthe car la dureté de votre eau n’est peut-être pas la même.<br /><br />Si vous désirez abaisser un pH, en ajoutant un acide, utilisez un pH-mètre (environ 70 $). La quantité d’acide calculée au début de la saison devrait être valable pour toute la saison dans le cas d’une eau d’aqueduc. Au contraire, l’eau provenant d’un puits peut varier beaucoup au cours de la saison et le pH-mètre doit être utilisé à chaque fois. Ajustez le pH avant d’ajouter l’herbicide.<br /><br />2ème bonne raison : votre eau est saline dure ou ferreuse<br /><br />D’autres herbicides sont partiellement neutralisés par les minéraux contenus dans l’eau de pulvérisation. Les principaux minéraux en cause sont le fer, le calcium, le zinc, le magnésium, le sodium et le potassium.<br /><br />Idéalement, si vous arrosiez avec de l’eau distillée ou de l’eau de pluie*7, vous n’auriez pas à tenir compte de ce phénomène. Des scientifiques ont calculé que 90 litres d’eau d’une dureté de 100 ppm de CaCO3, contiennent suffisamment de minéraux pour neutraliser l’effet de ¾ de litres de RoundUp *2.<br /><br />L’eau de l’aqueduc de Saint-Hyacinthe est relativement douce (96 ppm CaCO3). Pour neutraliser tous les minéraux dans 100 litres de cette eau, il faudrait ajouter 0,031 litres d’acide citrique liquide à 50% au coût de 0,11 $.<br />Les herbicides rapportés comme étant susceptibles aux minéraux sont le RoundUp, le Gramoxone le Poast, le Banvel, le 2,4-D amine et le MCPA amine*7. L’acide ne changera probablement pas l’effet d’un traitement en prélevée des mauvaises herbes car le sol est bourré de minéraux qui neutraliseront les acides.<br />Faites analyser votre eau pour connaître son contenu en minéraux. Neutralisez ces minéraux selon l’analyse avec un acide ou un autre adjuvant En laboratoire, une titration à l'acide citrique serait un bon moyen de prévoir la quantité d'acide nécessaire.<br /><br />Quatre bonnes raisons d’être prudent<br /><br />1ère bonne raison : phytotoxicité possible<br /><br />L’acide aide certains herbicides à traverser la " cire " qui protège la feuille. Cela est vrai pour les feuilles des mauvaises herbes mais aussi pour celles de la culture. Des car de phytotoxicité sur des céréales ont été rapportés suite à des traitements acidifiés à pleine dose.<br />2ème bonne raison : acidité excessive<br />L’acidification excessive pourrait dénaturer certains herbicides. C’est le cas de plusieurs fongicides qui sont alcalins.<br />3ème bonne raison : la loi c’est la loi<br />Toute utilisation d’un herbicide non prévue sur l’étiquette est illégale au Canada. Vous n’avez aucun recours en cas d’inefficacité ou de phytotoxicité.<br />4ème bonne raison: la garantie<br />Toute garantie devient nulle lorsque le produit n'est pas utilisé tel que précisé sur l'étiquette.<br />Quel acide choisir ?<br />Il existe plusieurs acides sur le marché. Chacun a ses avantages et ses inconvénients. Des recherches intéressantes*2 ont été faites sur l’influence de différents acides sur l’efficacité du glyphosate (RoundUp) en présence de minéraux en solution.<br />Acides peu efficaces<br />L’acide chlorhydrique et acide nitrique ne sont pas recommandés avec le RoundUp. Ils nuisent à son action. L’acide lactique et l’acide acétique (vinaigre) ne sont pas efficaces, ils n’ont pas réussi à améliorer la performance du RoundUp.<br /><br />Acides efficaces<br /><br />L’acide citrique, l’acide sulfurique et l’acide phosphorique ont montré une efficacité qui varie selon les minéraux contenus dans l’eau. L’acide citrique vient à bout du sodium du calcium et du fer. L’acide sulfurique, dit " acide à batterie ", neutralise bien le sodium et le calcium mais pas le fer. Le sulfate d’ammoniaque dans l’eau forme de l’acide sulfurique et se comporte comme lui. L’acide phosphorique réussi bien avec le sodium. Le mélange " nitrate d’ammoniaque et urée " une solution azotée à 28% forme de l’acide nitrique en solution et ne neutralise pas le calcium et le fer. Le glyphosate en présence de minéraux en solution a donné les meilleurs résultats avec l’acide citrique et l’acide sulfurique.<br />Efficacité contre les minéraux (acides ou précurseurs d’acides*3)<br /><br />sodium<br />calcium<br />fer<br />acide citrique<br />acide sulfurique<br />sulfate d’ammoniaque<br />acide phosphorique<br />nitrate d’ammoniaque et urée<br /><br />Risque de colmatage<br /><br />Les acides sulfuriques et phosphoriques forment avec le calcium des cristaux insolubles qui sont généralement assez fins pour passer dans les filtres des buses. Occasionnellement, ces cristaux peuvent s’agglomérer et encrasser les filtres des buses. Il est donc recommandable d’inspecter les filtres régulièrement. Au contact du calcium, l’acide citrique forme un chélat qui neutralise le calcium tout en le gardant soluble. Il n’y a donc pas de risque de colmater les filtres avec l’acide citrique.<br />Risque de colmatage des buses<br />acide citrique<br /><br />nitrate d’ammoniaque et urée<br />acide phosphorique<br />acide sulfurique<br />sulfate d’ammoniaque<br />Sécurité pour l’utilisateur<br /><br />L’acide citrique, le sulfate d’ammoniaque et la solution de nitrate d’ammoniaque et urée sont sécuritaires. On peut s’en verser sur les mains sans danger. Ce n’est pas le cas des acides sulfuriques et phosphoriques !<br />Sécurité<br />acide citrique<br />sulfate d’ammoniaque<br />nitrate d’ammoniaque et urée<br />acide sulfurique<br />acide phosphorique<br /><br /><br />1er choix : l’acide citrique<br /><br />Pour toutes les raisons mentionnées, l’acide citrique nous semble le meilleur choix. La formule liquide (Acide + de la compagnie NPK) coûte environ 66$ par 20 litres d’acide (0,5 kg d’acide par litre). La formule solide est pure à 95% et coûte environ 3,50$ par kilogramme. Même avec les eaux les plus dures, salines ou ferreuses le coût ne devrait pas dépasser 0,40 $ par hectare.<br />Acidification du sol ?<br /><br />Comme il s’agit de quelques grammes d’acide à l’hectare, il suffirait aussi de quelques grammes de chaux à l’hectare pour neutraliser l’effet de l’acidification apportée au sol. De plus cet acide a été utilisé pour neutraliser les minéraux de l’eau, il a donc été lui-même neutralisé.<br />Autres possibilités<br /><br />Outre l’utilisation d’acides, on peut réduire le volume d’eau de pulvérisation pour diminuer l’impact des minéraux. En passant de 100 l/ha à 50 l/ha, on diminue de moitié les minéraux interférant avec le RoundUp par exemple. La condition, c’est d’être capable d’appliquer un aussi bas volume uniformément.<br /><br />Autres adjuvants<br /><br />Il existe plusieurs adjuvants homologués sur le marché, comme le BB5 et le Li700, par exemple. Ils ont des modes d’action qui conviennent avec les herbicides mentionnés sur l’étiquette du produit et contiennent des agents acidifiants.<br /><br />Vous désirez faire vos propres essais ?<br />Si c’est le cas, prévoyez un champ divisé en deux pour comparer votre traitement habituel à votre traitement à l’acide.<br /><br />Discutez-en avec votre conseiller local du MAPAQ. Nos pouvons vous aider à faire la comparaison en mesurant les populations de mauvaises herbes, les rendements et d’autres paramètres si nécessaire.<br /><br />Assurez-vous d’une calibration parfaite de votre pulvérisateur. Lorsqu’on travaille avec des doses réduites à la limite, il faut que chaque buse donne le bon débit !<br /><br /><br />D’après l’agronome Pierre Lachance,</p> </div> <span style="font-weight: bold;font-family:arial;" class="post-author" > Publié par albouc213 </span><br /><span class="post-timestamp"> </span>albouc213http://www.blogger.com/profile/01221797869547025905noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8065055492890102611.post-3975898954064238902007-07-20T20:42:00.000+00:002007-07-20T20:43:37.806+00:00LE CHIENDENT ET LES METHODES DE LUTTE POUR Y FAIRE FACE<div align="justify"><br />Table des matières</div><div align="justify"><br />1. <a href="http://www.omafra.gov.on.ca/french/crops/facts/quackgrass.htm#in#in">Introduction</a><br />2. <a href="http://www.omafra.gov.on.ca/french/crops/facts/quackgrass.htm#c1#c1">Historique</a><br />3. <a href="http://www.omafra.gov.on.ca/french/crops/facts/quackgrass.htm#c2#c2">Habitat</a><br />4. <a href="http://www.omafra.gov.on.ca/french/crops/facts/quackgrass.htm#c3#c3">Description botanique</a><br />5. <a href="http://www.omafra.gov.on.ca/french/crops/facts/quackgrass.htm#c4#c4">Importance économique</a><br />6. <a href="http://www.omafra.gov.on.ca/french/crops/facts/quackgrass.htm#c5#c5">Utilité</a><br />7. <a href="http://www.omafra.gov.on.ca/french/crops/facts/quackgrass.htm#c6#c6">Lutte</a> </div><div align="justify"><br /><a name="in"></a>Introduction</div><div align="justify"><br />Le chiendent, qui porte aussi des noms pittoresques moins connus comme herbe de charlatan, mèche de chandelle et même remords de conscience, est une mauvaise herbe très envahissante et très répandue au Canada. C'est une des mauvaises herbes les plus difficiles à maîtriser à cause des caractéristiques qui lui permettent de survivre et de se multiplier : installation rapide, formation d'un vaste réseau de rhizomes capables d'émettre de nouvelles pousses, et facilité de création de nouveaux biotypes de plantes par reproduction sexuée.<br /></div><div align="justify">Historique</div><div align="justify"><br />Le chiendent est originaire d'Europe et d'Asie occidentale. On croit qu'il a quitté son centre d'origine lorsqu'il est devenu une mauvaise herbe dans les cultures de céréales et qu'il a ainsi suivi l'homme dans ses pérégrinations autour du monde. A l'heure actuelle, on le considère comme l'une des trois mauvaises herbes les plus incommodantes, du fait qu'il envahit 37 cultures différentes dans 65 pays.</div><div align="justify"><br />Les premiers écrits sur le chiendent au Canada remontent à 1861 mais la plante existe probablement au pays depuis que les Européens y ont implanté la culture des céréales. Dès 1923, le chiendent était considéré comme l'une des trois pires mauvaises herbes de l'Est canadien. Aujourd'hui, on le retrouve dans toutes les provinces y compris les Territoires du Nord-Ouest. Selon un recensement récent, il serait présent dans 17,8 millions d'hectares (44 millions d'acres) soit 66 % des terres agricoles du pays.<br /><a name="c2"></a>Habitat</div><div align="justify"><br />Le chiendent est une graminée adaptée aux climats tempérés et frais. Au printemps et en automne, il pousse vigoureusement, ses rhizomes pouvant s'allonger de 2,5 cm par jour. Il affectionne les sols de texture fine, à pH neutre ou légèrement alcalin (6,5 B 8,0) et modérément humides, mais on le retrouve aussi dans les sols sablonneux acides. Il tolère assez bien la sécheresse et peut supporter de fortes teneurs en sel.</div><div align="justify"><br />C'est une plante de terrain découvert, aussi ne le trouve-t-on pas dans les endroits continuellement ombragés. Le chiendent peut constituer plus de 90 % de la biomasse dans les champs abandonnés. Toutefois à mesure que les buissons et les broussailles envahissent le terrain, il perd petit à petit sa dominance et fini par être éliminé.<br /><a name="c3"></a>Description botanique</div><div align="justify"><br />Le chiendent est une gramine pérenne de longue durée capable de se reproduire végétativement (par rhizomes) ainsi que sexuellement (par ses graines). Considéré comme autostérile, il compte essentiellement sur le vent pour assurer sa fécondation. La floraison a lieu de la fin juin à juillet, et les graines arrivent à maturité entre le début d'août et le mois de septembre. Chaque tige porte habituellement de 25 à 40 graines, groupées dans des épis verts ou bleu-vert de 5 à 30 cm de long. Les graines tombent au sol en fin d'automne et hivernent dans les débris végétaux ou à la surface du sol. Elles peuvent conserver leur viabilité d'un à six ans, même après passage dans le système digestif de la plupart des animaux de ferme, à l'exception du porc.</div><div align="justify"><br />Les rhizomes sont des tiges souterraines élancées (1,5 à 5 mm), lisses, de couleur blanche à jaune paille (figure 1). Des noeuds d'où partent les rhizomes secondaires ou les nouvelles pousses sont présents sur toute la longueur du rhizome. Habituellement, la croissance des nouvelles pousses aériennes est stimulée par la perte du bourgeon terminal du rhizome, cette perte étant causée notamment par les instruments aratoires. Le bourgeon terminal produit diverses hormones qui empêchent les autres bourgeons de donner naissance à de nouvelles pousses, mais une fois qu'il est enlevé, de nouvelles pousses peuvent se former. Selon certaines études, un plant de chiendent pourrait produire jusqu' à 154 m de rhizomes et 206 nouvelles pousses.</div><div align="justify"><br />Le plus souvent, les feuilles ont une pointe effilée et leur limbe fait de 9 à 10 mm de largeur et entre 6 et 20 cm de longueur. Bien plates, elles sont de couleur jaune clair à vert et portent une très fine pubescence à la face supérieure, mais le revers est absolument lisse. La gaine foliaire est arrondie et fendue, à bords chevauchants. La ligule est courte (0,5 à 1 mm), obtuse et membraneuse. Les oreillettes, projections fines formées à la jonction entre la feuille et le noeud, embrassent la tige. Le chaume, creux et de section arrondie, est élancé et compte de 3 à 5 noeuds. La longueur de la tige varie de 30 à 120 cm.<br /><a name="c4"></a></div><div align="justify">Importance économique</div><div align="justify"><br />Grâce à son comportement des plus compétitifs, le chiendent peut abaisser le rendement des cultures de 25 à 85 % pour le maïs, de 19 à 55 % pour le soya et jusqu'à 57 % pour le blé (figure 2). Ces chutes de rendement peuvent être le résultat de l'appétit vorace du chiendent pour les éléments nutritifs nécessaires aux cultures. On estime que la mauvaise herbe peut absorber 55, 45 et 68 %, respectivement, de l'azote, du phosphore et du potassium assimilables par les plantes.</div><div align="justify"><br />En plus des chutes de rendement, la présence de graines ou de rhizomes de chiendent peut abaisser la qualité de la récolte. Chez les multiplicateurs de semences fourragères, la contamination de la récolte par des graines de chiendent risque de réduire considérablement la valeur marchande des produits. En outre, les rhizomes sont assez souples pour passer au travers d'obstacles souterrains comme le tubercule d'une pomme de terre et peuvent donc abaisser d'autant les qualités marchandes de ces produits. Enfin, dans un champ de maïs, la présence massive de chiendent peut retarder l'apparition des soies, la sortie de la panicule et même le séchage du grain à la récolte.</div><div align="justify"><br />Le chiendent est l'hôte de différents ennemis des cultures. Il est sensible aux attaques de plusieurs maladies des céréales telles que la rouille de la feuille, les charbons, l'ergot, le piétin-échaudage et la tache ocellée. Quelques insectes ravageurs comme la légionnaire et le criocère des céréales utilisent le chiendent comme plante-hôte intermédiaire.<br /><a name="c5"></a></div><div align="justify">Utilité</div><div align="justify"><br />Malgré les vastes pertes de récolte qu'il occasionne, le chiendent présente tout de même quelques points positifs. On peut l'employer en pâture ou en foin. A un stade de croissance comparable, le chiendent a une teneur totale en protéine brute (calculée sur la matière sèche) égale à celle de la fléole. Son dense réseau de rhizomes et de racines aide à retenir le sol sur les rives et sur les pentes, et contribue ainsi à diminuer les pertes dues à l'érosion.<br />La recherche montre que le chiendent est une des plantes les plus efficaces pour récupérer les éléments nutritifs, comme l'azote, depuis les effluents d'eau d'égout épandus par pulvérisation sur la végétation.</div><div align="justify"><br />Certaines substances chimiques naturelles extraites du chiendent ont révélé des propriétés insecticides contre les larves de moustiques et les mollusques, en particulier les limaces. Ajoutons à cela que les rhizomes séchés et moulus peuvent servir à la préparation d'infusions ou être utilisés en farine.<br /><br /><a name="c6"></a>Lutte</div><div align="justify"><br />Pour combattre le chiendent, il faut d'abord bien connaître la biologie de la plante et la facilité des rhizomes à se régénérer. L'aptitude des rhizomes à produire des nouvelles pousses augmente avec les réserves en glucides et en azote de la plante. Ces réserves sont généralement à leur plus fort en automne et à leur plus bas à l'époque de la floraison. Les fluctuations affectant ces réserves tout au long de la saison de végétation auront une influence sur la réussite de la lutte menée contre le chiendent. L'activité des bourgeons des rhizomes diminue généralement de la mi-avril au mois de juin. Les bourgeons demeurent à l'état dormant jusqu'au début de juillet et ensuite la croissance recommence. Cette période de repos coïncide en outre avec le stade de production abondante de pousses vertes et de rhizomes.</div><div align="justify"><br />Un travail d'automne à la charrue à socs ou au chisel est plus efficace pour réduire le nombre total de rhizomes dans le sol qu'un travail de printemps. Les façons culturales influent aussi sur la répartition de rhizomes dans la masse de sol. En régime de semis direct (culture sans labours), les rhizomes sont concentrés près de la surface du sol, alors qu'avec un labour à la charrue ils sont répartis plus également dans la couche de labour. Plus creux les rhizomes sont enfouis dans le sol, moins égale sera la levée des nouvelles pousses, ce qui influera sur le degré de maîtrise obtenu avec les herbicides sélectifs.<br /><br /><br /><br /><br /> D’après M.E. Reidy - l'université de Guelph; C.J. Swanton </div>albouc213http://www.blogger.com/profile/01221797869547025905noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8065055492890102611.post-1731915483923508332007-07-20T20:39:00.000+00:002007-07-20T20:41:26.730+00:00MALADIES ET RAVAGEURS DES AGRUMES<a name="8909257411573599222"></a> <div class="post-body"> <p>1 MALADIES<br /><br />1.1. Gommose parasitaire<br />(Phytophthora citrophthora & Phytophthora parasitica)<br /><br />Les symptômes de cette maladie sont visibles principalement sur le tronc ou au collet chez les arbres francs. L’écorce prend une coloration foncée, se dessèche progressivement puis se détache et tombe en écaille, laissant le boit à découvert.<br /><br />La gomme apparaît sur la partie atteinte. La circulation de la sève est quelquefois arrêtée, ce qui entraîne le dépérissement de l’arbre.<br /><br />Exudation de gomme au niveau du tronc<br /><br />Le parasite responsable de cette affection vit dans le sol. Le mycélium évolue sur la terre ou à la surface des feuilles tombées sur lesquelles il produit des conidiophores et des conidies. Celles-ci se forment principalement en milieu très humide ou même en contact de l’eau où elles libèrent des zoospores.<br /><br />Lutte<br /><br />Procéder au curetage des plaies jusqu’à atteindre le bois non imprégné de gomme. Ensuite, badigeonner la plaie avec un fongicide spécifique.<br /><br />En lutte préventive, il est conseillé d’utiliser des porte-greffes résistants (bigaradier, poncirus) et d’irriguer en double cuvette ou en irrigation localisée. Eviter de planter des vergers d’agrumes en sol lourd, mal drainé.<br /><br /><br />1.2. Psoroses<br /><br />Parmi les maladies virales qui s’attaquent aux agrumes en Algérie, les psoroses sont les plus courantes.<br /><br />Les types de psoroses connues en Algérie sont la psorose écailleuse, la psorose alvéolaire et la psorose infectieuse.<br /><br />Les symptômes de ces psoroses se manifestent :<br /><br />- sur feuilles : par des mosaïques, des chloroses et des gaufrages<br />- sur tronc et branches : par des écaillements de l’écorce, écoulement de gomme et<br /> formation de tumeurs.<br />- sur fruits : par leur déformation et l’apparition de nécroses annelées sur les peaux qui<br /> deviennent grumuleuses.<br /><br />Parmi les maladies à viroïdes sur agrumes, il est connu la cachéxie-xyloporose, viroïde qui cause le dépérissement du bois à la suite de nombreuses altérations telles que la décoloration, la perforation et la criblure du bois ; le noircissement, l’écaillement de l’écorce et l’écoulement de gomme.<br /><br />Lutte<br /><br />Ces maladies se transmettent uniquement par contact direct entre les tissus malades et tissus sains ; le greffage constitue donc le seul moyen de contamination. Par conséquent, pour lutter contre ces différentes maladies, il faut utiliser des greffons sains.<br /><br />1.3. Tristeza<br /><br />Le verger d’agrumes algérien est menacé par une grave virose, en l’occurrence la Tristeza, d’autant plus que le porte-greffe généralement utilisé est le bigaradier, très sensible à cette maladie. Le vecteur de cette virose sont les pucerons dont les espèces les plus efficaces sont Toxoptera citricidus et Toxoptera aurantii.<br /><br />Les symptômes connus de cette virose se manifestent sur tronc par des cannelures et des striures et sur feuillage par un jaunissement et la chute des feuilles. Au stade final, l’arbre dépérit et meurt.<br /><br />Lutte<br /><br />Pour les nouvelles plantations, il faut planter des plants sains comportant un greffon prélevé sur arbre étalon reconnu indemne de cette virose, et greffé sur porte-greffe résistant.<br />En cas d’apparition de cette maladie, les mesures de quarantaine doivent s’appliquer immédiatement.<br /><br />2. RAVAGEURS<br /><br />2.1. Cochenilles<br /><br />Ce sont des suceurs de sève redoutables pour les arbres fruitiers. Les cochenilles sont pourvues de glandes sécrétant la cire qui les protège contre les conditions climatiques défavorables et également contre les insecticides. Les sécrétions cireuses forment un bouclier protecteur chez le pou noir et la cochenille virgule. Les œufs sont pondus sous le bouclier ou sous le corps de la mère ou encore groupés dans un ovisac. Les adultes sont peu mobiles ou fixes. Les larves sont mobiles au premier stade, se fixent pour se nourrir et sécréter le bouclier pour se protéger. Le nombre de générations des cochenilles dépend des espèces. Leurs dégâts apparaissent sous forme de jaunissement des feuilles accompagné bien souvent de fumagine. La respiration et la photosynthèse de l’arbre sont fortement perturbées par les encroûtements d’individus et par la pellicule de fumagine. Les fortes attaques entraînent l’affaiblissement de l’arbre, une perte de rendement et des fruits à faible valeur commerciale.<br /><br />Lutte<br /><br />Les mesures prophylactiques contribuent beaucoup à la bonne santé des agrumes. Eviter l’excès d’humidité. Tailler judicieusement pour aérer la frondaison et détruire par le feu le bois de taille fortement attaqué.<br /><br />La lutte chimique n’est indispensable qu’en cas de forte attaque. Il faut appliquer un traitement insecticide dès l’observation des premières larves mobiles.<br /><br />2.2. Pucerons<br /><br />Ils s’attaquent surtout aux jeunes pousses qui s’enroulent, se recroquevillent et ont une croissance ralentie. Quatre espèces de pucerons sont redoutées : Toxoptera aurantii, Aphis craccivora, A.gossypi et Aphis citricola.<br /><br />Lutte<br /><br />Intervenir au printemps dès l’apparition des premières colonies de pucerons à l’aide d’un insecticide.<br /><br /><br />2.3. Cératite<br />(Ceratitis capitata)<br /><br />C’est la mouche méditerranéenne des fruits. Elle s’attaque aux agrumes et aux fruits de rosacées. L’adulte est une mouche colorée dont la femelle pond des œufs groupés par petits paquets, à l’intérieur des fruits, à une profondeur de 2 à 5 mm environ.<br />La larve est un asticot qui se développe au dépens de la pulpe des fruits. Les larves, à l’approche de la nymphose, se transforment en pupes et hivernent dans le sol à quelques centimètres de profondeur.<br /><br />Le développement de la mouche dépend fortement des conditions de température. L’optimum se situe à 32°C et favorise l’achèvement d’une génération en deux semaines.<br />Les dégâts sont importants surtout en été et en automne. Sur le fruit attaqué, on observe une petite tâche entourant le point de piqûre qui s’agrandit par la suite. Une dépression se creuse en dessous du fait de la pourriture des tissus du fruit qui tombe prématurément.<br />Femelle adulte<br /><br />Lutte<br /><br />Utiliser des pièges (gobe-mouche) appâtés avec des attractifs alimentaires pour déterminer les périodes de vol de l’insecte et raisonner ainsi les applications insecticides.<br />Le traitement se fait à l’aide d’un insecticide mélangé à un attractif appliqué à raison d’un arbre sur deux ou d’une face sur deux de tous les arbres. L’application peut se faire par voie aérienne.<br /><br />2.4. Autres ravageurs<br /><br />D’autres insectes peuvent causer des dégâts sur agrumes. L’aleurode floconneux, l’aleurode commun ainsi que la mineuse ont causé des dégâts dans le passé. Le traitement chimique contre ces ravageurs n’est pas opérant. La lutte biologique avec les auxiliaires est la plus indiquée.<br /><br />3. NEMATODES<br />(Tylenchulus semipenetrans)<br /><br />C’est un nématode semi-endoparasite sédentaire inféodé aux citrus. Sa reproduction est sexuée ou parthénogénétique. La femelle pond une centaine d’œufs dans une masse gélatineuse. La durée du cycle est de 6 à 15 semaines.<br /><br />Les arbres atteints manquent de vigueur, perdent leurs feuilles et montrent un dessèchement des extrémités des rameaux.<br /><br />Sur la partie souterraine, les radicelles sont courtes, épaisses et nécrosées. Tous ces symptômes apparaissent progressivement et se traduisent par une forte perte de productivité.<br /><br />Lutte<br /><br />Voir nématodes des arbres fruitiers.</p> </div> <span class="post-author"></span><span class="post-timestamp"><br /></span><span class="post-comment-link"> </span>albouc213http://www.blogger.com/profile/01221797869547025905noreply@blogger.com7